Quatre ans après l'arrivée des premiers réfugiés maliens au Burkina Faso, ils sont encore 32 000 à trouver refuge dans le nord du pays, poussés par la pression terroriste présente au nord du Mali.
Entre la crainte du retour et les conditions de vie très difficiles dans les camps, certains de ces jeunes déplacés pourraient être tentés d'avoir recours à des stratégies désespérées, comme le ralliement aux groupes armés. C'est ce que craint Gogo Hukportie, représentante du Haut Commissariat de l’ONU aux réfugiés au Burkina Faso.
" Il faut essayer d’aider ces jeunes à travers des activités génératrices de revenus […] en espérant qu’ils restent dans le pays d’asile…".
Gogo Hukportie
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