L’actualité au Gabon reste dominée par l’opération mains propres baptisée « Scorpion », qui a permis l’interpellation d’une vingtaine de cadres de la haute administration. Au terme d’une audience qui a duré 3 jours devant la Cour spéciale de justice, plusieurs cadres ont été placés sous mandat de dépôt, quelques-uns ont été libérés.
Selon une source qui a requis l’anonymat, la Cour judiciaire spéciale a entendu 21 prévenus. 13 personnes ont été formellement inculpées et placées sous mandat de dépôt.
Parmi eux, Ike Ngouoni, le porte-parole de la présidence de la République et Christian Patrici Tanasa, conseiller politique du président Ali Bongo. Il est poursuivi pour des actes posés pendant qu’il dirigeait la compagnie nationale des Hydrocarbures.
Deux autres prisonniers de taille, Renaud Allogho Akoué, ex-directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale et Ismaël Ondias Souna, ex-DG de la Société équatoriale des mines.
Tous sont poursuivis pour détournement des fonds, corruption, concussion ou blanchiment des capitaux.
Selon notre source, sur les 21 personnes entendues, six sont relaxées alors que deux autres sont inculpées mais laissées en liberté provisoire. La même source précise que les enquêtes se poursuivent, des nouvelles interpellations dans les prochains jours ne sont pas exclues.
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