Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a assisté samedi dernier, à la cérémonie de réouverture de la cathédrale Notre Dame de Paris, victime d’un incendie cinq ans plus tôt. Le lendemain, il a tenu une rencontre avec la communauté bissau-guinéenne à Paris.
Il y aurait eu quelques accrochages musclés entre certains participants à la réunion et des agents des services de sécurité du président.
Un groupe de citoyens bissau-guinéens a par exemple, porté plainte auprès de la police française, contre les gardes d'Umaro Embalo. Ils accusent ces derniers de les avoir agressés lors de la rencontre. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des ressortissants de ce pays lusophone, avec des contusions.
« Le rôle de mes services de sécurité est de protéger le président de la République »
De retour à Bissau mardi dernier, Umaro Embalo a défendu les agents incriminés. Pour lui, on ne saurait leur reprocher d'avoir fait le travail pour lequel ils sont payés.
« Le rôle de mes services de sécurité est de protéger le président de la République…S'ils ont estimé qu'il y avait des menaces à l'intégrité physique du président , ils ont bien fait de me protéger. Désormais, ce sera comme ça » a déclaré Umaro Embalo.
Il rappelle qu’aux Etats-Unis, tout individu qui tente de lever la main sur le président est « immédiatement abattu ».
2 Commentaires
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En Décembre, 2024 (20:01 PM)Fidju Di Terra
En Décembre, 2024 (21:23 PM)Cette haine contre les diolas va vous ruiner, elle va vous detruire de l'interieur.
Le diola reste digne de ce qu'il est, integre, decomplexé et travailleur.
C’est un cas emblématique de la pédocriminalité commise en milieu religieux au Sénégal. Awa, 9 ans, attend un enfant à la suite d’un viol commis par son maître coranique. L’histoire de la fillette, dévoilée lors d’une émission télévisée il y a un mois, a sidéré les habitants de sa ville, Joal-Fadiouth, à 100 km au sud de Dakar. Malgré sa gravité, cette affaire, comme les nombreuses autres rapportées régulièrement par la presse, révèle l’embarras politique face à une question sensible aux conséquences désastreuses pour les victimes.
Aînée d’une fratrie de trois enfants, Awa Barry (un pseudonyme) a dénoncé les agissements de son professeur, Aliou S., après quatre mois de calvaire. Inscrite en classe de CM2, elle suivait des cours coraniques particuliers auprès de cet enseignant, quadragénaire, veuf et père de « grands enfants ». Par ses connaissances religieuses, celui-ci s’était fait un nom dans le voisinage. « Tout le monde avait confiance en lui. Des adultes allaient apprendre la religion à son domicile, relate Souleymane Barry, le père d’Awa. Quand ma petite dernière est née, c’est lui qui l’a baptisée. Awa était déjà enceinte mais on ne le savait pas.
Début novembre, après un malaise, une échographie révèle que l’enfant est enceinte. Face à ses parents, elle s’effondre et révèle les sévices imposés par son maître depuis des mois. « A la fin des cours particuliers, il lui demandait de rester pour l’aider à faire certaines tâches ménagères, rapporte le commandant-major Diabang, de la gendarmerie de Joal-Fadiouth, où la famille a porté plainte. Puis il lui faisait boire une eau qu’il disait bénite pour améliorer la mémoire de l’enfant. Une fois droguée, il la violait. »
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