La crise politique est Guinée Bissau se s’arrange pas et la situation reste incongrue avec des ministres démis qui refusent de céder leur bureau à leurs successeurs. Après six jours de retranchement, la détermination des anciens membres du gouvernement semble intacte. Et ils ont obtenu un soutien de taille avec celui des vétérans de la guerre d’indépendance.
Au 6e jour de leur retranchement, les ex-ministres semblent plus détendus en recevant le soutien d’une cinquantaine de vétérans de la guerre d’indépendance. « Nous sommes venus apporter notre soutien à notre camarade le Premier ministre Carlos Correia. Nous resterons retranchés avec lui jusqu’à ce que le président José Mario Vazrevienne à de meilleurs sentiments », explique le porte-parole des vétérans.
Dans le couloir, certain comme l’ex-secrétaire d’Etat à l’Intégration régionale, font les cent pas. « La journée est souvent très longue. Elle commence très tôt. A 6 heures du matin, raconte-t-il à RFI. Nous travaillons jusqu’à 14 heures et marquons une pause pour le déjeuner. Nous reprenons de 15 heures à 18 heures, puis nous nous retrouvons dans la grande salle de réunion du Conseil des ministres. Certains lisent des journaux tandis que d’autres regardent la télé. Regardez, il y a du monde autour de nous ! Nous ne sommes pas isolés du tout », conclut-il.
Dans la grande cour du palais du gouvernement sont postés des policiers antiémeutes renforcés par des éléments de la force latente de la Cédéao, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Casque solidement vissé sur la tête, gilet pare-balles et le doigt sur la gâchette de leur kalachnikov, ces hommes contrôlent tous les coins.
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