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On l’a dit fou, excentrique, mort même. Pourtant, à la fin du mois de mars, lorsque Abubakar Shekau enregistre un message qui sera diffusé le 1er avril, le leader historique de Boko Haram est toujours menaçant. S’adressant en haoussa à Idriss Déby Itno, le Nigérian met en garde le président tchadien, l’estimant incapable de « combattre ceux qui ont choisi de se battre pour le jihad ». « Il fanfaronne », commentera auprès de JA un haut responsable à N’Djamena.
Au même moment, l’armée tchadienne lançait une offensive de grande envergure sur le nord du lac Tchad. Objectif?: anéantir les jihadistes et laver l’affront de l’attaque du 23 mars à Bohoma, dans laquelle au moins 98 soldats tchadiens ont été tués. Martial, Idriss Déby Itno a endossé ses habits de chef de guerre.
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