En début de semaine, le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, a annoncé le report des élections législatives anticipées prévues pour le 24 novembre prochain. Quant à la Présidentielle, elle n’est même pas encore programmée. Le mandat de M. Embalo finit pourtant le 27 février prochain.
Cette situation inquiète Domingos Simoes Pereira, président du Parlement et leader de la coalition PAI-Terra Ranka, sortie victorieuse des dernières élections législatives.
« Toutes les institutions du pays fonctionneront en dehors de la loi et de la Constitution »
Lors d’une conférence de presse organisée mercredi dernier, il a déclaré que son pays deviendra un « non-État » dans trois mois. En clair, à partir du 27 février 2025, « toutes les institutions du pays fonctionneront en dehors de la loi et de la Constitution » estime l’opposant au régime d’Umaro Embalo.
Pour lui, il est important d’alerter le peuple sur cette réalité.
Il a invité la population à descendre dans la rue
« En tant que parti politique, mais aussi en tant que citoyen, nous assumons ici deux très grandes responsabilités, qui sont d'alerter le peuple bissau-guinéen et, à travers le peuple bissau-guinéen, d’alerter tous les citoyens, y compris ceux qui dirigent des organes souverains, sur la nécessité que tous ensemble, nous pouvons éviter d’arriver à cet état de choses » a déclaré le président du Parlement.
Il a par ailleurs invité la population à descendre dans la rue pour « exiger le droit de réunion, de manifestation et d’organisation » que le régime « tente de lui retirer ».
5 Commentaires
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En Novembre, 2024 (18:51 PM)Le Citoyen
En Novembre, 2024 (19:46 PM)Laamtoro Sall
En Novembre, 2024 (19:47 PM)Reply_author
En Novembre, 2024 (23:48 PM)Reply_author
En Novembre, 2024 (08:02 AM)Dave
En Novembre, 2024 (06:54 AM)Dave
En Novembre, 2024 (06:54 AM)Participer à la Discussion