Les écoles en Gambie observent depuis vendredi une semaine de vacances en perspective de l’élection présidentielle qui aura lieu le 1er décembre prochain.
Selon le ministère de l’Éducation, la fermeture des écoles vise à permettre aux enseignants et aux étudiants de voter, étant donné que les électeurs ne peuvent voter que dans les endroits où ils ont obtenu leurs cartes d’électeurs lors de l’inscription.
De nombreux Gambiens qui ont obtenu leurs cartes d’électeur dans les zones rurales sont prêts à se rendre dans leurs communautés respectives pour le vote de jeudi prochain afin de choisir entre le président sortant Yahya Jammeh et ses deux challengers Adama Barrow, qui est à la tête d’une coalition de sept organisations politiques, et Mamma Kandeh du Congrès démocratique de la Gambie.
Le président Jammeh a gagné toutes les élections depuis 1996, deux ans après son arrivée au pouvoir dans un coup d’État sans effusion de sang.
La Commission électorale indépendante s’est engagée à favoriser un processus électoral transparent et ouvert aux observateurs locaux et internationaux.
Cependant, les observateurs internationaux sont limités sur le terrain dans la perspective du scrutin de jeudi prochain pour lequel plus de 800 000 personnes se sont inscrits.
Le gouvernement gambien aurait refusé l’accès à une équipe d’observateurs de l’Union européenne (UE) pour des raisons inexpliquées.
L’Union africaine et le bloc régional ouest-africain la CEDEAO n’ont pas envoyé d’observateurs pour l’élection en Gambie qui a fait l’objet de critiques internationales pour les affaires des droits de l’homme et de la répression des opposants politiques et des journalistes.
La CEDEAO avait boycotté le scrutin de 2011, indexant un système politique peu démocratique.
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Max
En Novembre, 2016 (16:11 PM)Max
En Novembre, 2016 (16:11 PM)Participer à la Discussion