Institué dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), le Mécanisme Africain d'évaluation par les Pairs (MAEP) mesure les performances et les déficiences des pays africains, dans les domaines de la démocratie, des droits humains, de la bonne gouvernance et des bonnes pratiques de développement économique et social.
En tant que membre fondateur du MAEP et exercant la présidence de l’Union africaine, le Sénègal veut s'auto-évaluer par rapport à ses obligations. Devant servir d’exemple, concernant le respect des échéances continentales, la commission nationale.
Ibrahima Thioub, président de la commission nationale explique : ''Aujourd'hui, la direction du suivi-évaluation du ministère de la Justice qui est le point focal du Maep au Sénégal évalue pour voir si ce qui devait être fait par chaque ministère sectoriel a été fait et si cela n'a pas été fait, quels sont les obstacles qui ont empêché que l'action se réalise. Voir aussi quelles remédiations on doit apporter pour que toutes les actions qui étaient prévues et sur lesquelles le Sénégal s'était engagé devant le Maep et devant l'union africaine, qu'on puisse les exécuter et présenter un rapport d'évaluation''.
Ainsi, le rapport est remis au président de la République qui le présente devant ses pairs qui le valident.
''Ce rapport qui fait le point de la gouvernance au Sénégal dans tous les secteurs portés par tous les ministères sectoriels, est accompagné d'un plan national d'action'', fait-il savoir.
Bassirou Niang, directeur du suivi et de l'évaluation des politiques de bonne gouvernance au ministère de la Justice représentant le point focal du mécanisme africain d'évaluation par les pairs, rappelle que le rôle du point focal c'est d'inscrire le pays dans ''cet élan de redevabilité, de transparence qu'inspire le MAEP''.
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