Certes la Chine va connaître un pic de pollution en 2030, mais elle a décidé à cette date de porter à 20% la part des énergies renouvelables dans sa production énergétique, contre 10% en 2010. Quant aux États- Unis d’Amérique, ils vont réduire de 26 à 28% leurs émissions de GES, comparativement à 2005. Pour les observateurs, cet accord est pour le moins inédit, à environ un an de la Conférence sur le climat, prévue à Paris en 2015.
Pour rappel, le Protocole de Kyoto, traité international sur la réduction des émissions de GES, qui s’ajoute à la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc), ratifié in extremis le 23 mai 2002 avec l’entrée de l’Islande, a été prolongé de justesse jusqu’en 2020, à la Conférence de Doha au Qatar. Le protocole allait alors expirer à la date du 31 décembre 2012… Rappelons que le Canada, le Japon et la Russie s’étaient retirés, et que la Chine et les États-Unis d’Amérique ne se sentaient pas concernés.
Ils avaient tourné le dos à une réduction de GES, tels que le dioxyde de carbone, le méthane, l’oxyde nitreux (protoxyde d’azote), et 3 types de CFC (chlorofluorures de carbone), à savoir l’hexafluorure de soufre, les hydrofluorocarbones, les perfluorocarbones. Pourtant, les risques ne manquent pas : avec un réchauffement de 2°C des températures sur terre, on se dirige vers une élévation du niveau des mers, des phénomènes extrêmes, tels qu'inondations, ouragans, tsunamis… Au G20 de Brisbane, des dirigeants du monde auront-ils l’audace d’évoquer la rentrée, dans les rangs, en catimini de ces gros pollueurs qui ont attendu que la tonne carbone tombe à 2 $ ?
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