Plus personne n’en doute. Le président ghanéen Nana Akufo-Addo n’est pas homme à chanter une ode à la gloire de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Le dirigeant désapprouve la sortie du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision France 24 le week-end écoulé, il a réaffirmé son opposition à cette entreprise des juntes au pouvoir dans ces 3 pays sahéliens.
« Je ne crois pas que ce soit dans l’intérêt (de ces pays) »
« Je ne crois pas qu’il existe un seul africain de l’ouest qui se réjouit de ce qui s’est passé…Je ne crois pas que ce soit dans l’intérêt (de ces pays). Je ne crois pas qu’il soit dans l’intérêt du bloc plus large de la CEDEAO de permettre que cela se produise » a déclaré Nana Akufo Addo, qui ne désespère toujours pas de voir les trois États faire machine arrière et retourner dans l’organisation communautaire.
« Nous devons continuer à y travailler, pour être sûrs de pouvoir, en fin de compte, trouver un terrain d’entente qui leur permettra d’envisager le retour au sein de la CEDEAO. Nous devons le faire. Ce sont trois membres importants de notre communauté et nous ne pouvons pas nous en laver les mains » a laissé entendre le dirigeant ghanéen.
« La situation sécuritaire ne semble pas s’être améliorée »
Il regrette que la situation sécuritaire soit toujours préoccupante dans la sous-région, malgré la volonté de l’AES de prendre les choses en main.
« Je pense qu’hier ou avant-hier, nous avons encore assisté à un massacre d’un grand nombre de civils. Ils sont juste à notre frontière, donc nous avons une bonne idée de ce qui se passe. La situation sécuritaire ne semble pas s’être améliorée. La nécessité de trouver une solution à cette insurrection terroriste en Afrique de l’Ouest est devenue de plus en plus forte », estime l’ex-président en exercice de la Cedeao, persuadé que la volonté des présidents nigérien, malien et burkinabé, est de « rester au pouvoir ».
3 Commentaires
Amadou
En Octobre, 2024 (18:38 PM)Mdrr
En Octobre, 2024 (19:14 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (06:51 AM)Et avec la renégociation des contrats miniers et obligations aux entreprises minières de rapatrier tout leur fond sur les comptes bancaires malien pour faire circuler plus de liquidités dans le pays
Aucun président démocratiquement élu ne pourra faire Un tel bras de fer avec une multinationale
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En Octobre, 2024 (07:13 AM)Z Der
En Octobre, 2024 (20:10 PM)Sans connaître les causes de l'insécurité il est impossible de resoudre le problème
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En Octobre, 2024 (21:04 PM)Keit
En Octobre, 2024 (08:36 AM)Et avec la renégociation des contrats miniers et obligations aux entreprises minières de rapatrier tout leur fond sur les comptes bancaires malien pour faire circuler plus de liquidités dans le pays
Aucun président démocratiquement élu ne pourra faire Un tel bras de fer avec une multinationale
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