A l’instar d’une grande frange de la communauté internationale, le Président français, Emmanuel Macron a condamné, ce mardi à l’issue du Sommet européen tenu à Bruxelles, l’arrestation, lundi soir, du président de la Transition du Mali Bah N’Daw et de son Premier ministre Moctar Ouané. Des militaires de la junte au pouvoir ont procédé à ces arrestations en guise de contestation du nouvel attelage gouvernemental.
Emmanuel Macron qui qualifie leur acte de « un coup d’Etat dans le coup d’Etat », déclare sur un ton menaçant: « Nous sommes prêts dans les prochaines heures à prendre des sanctions ciblées ». « Je précise que, si d’aventure il n’y avait pas un retour à l’ordre de la transition, nous prendrions des mesures immédiates de ciblage contre les responsables militaires et politiques qui entravent la transition », menace-t-il
Une position ferme qui vient renforcer la déclaration du ministère français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, plutôt dans la matinée. «Nous exigeons la libération des autorités dont la sécurité doit être garantie et la reprise immédiate du cours normal de la transition », avait-il déclaré.
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