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Afrique

Togo : le parti présidentiel prépare le premier congrès ordinaire de son histoire

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Le président togolais Faure Gnassingbé, à Lomé, le 25 avril 2015.

Face à une opposition qui semble se réveiller au lendemain des manifestations du 19 août, Unir, le parti présidentiel, se met en ordre de marche.

Réunis à Lomé le 24 août, des centaines de cadres d’Union pour la république (Unir) ont souhaité redynamiser le mouvement. Après sa démonstration de force dans les rues de Lomé, le 29 août, à laquelle ont pris part des milliers de militants, « Unir prépare activement le premier congrès ordinaire de son histoire, qui devrait se tenir au cours du quatrième trimestre », selon un responsable de la majorité. Objectifs du parti : renforcer la légitimité de sa direction, montrer son unité et préparer les échéances futures.



2 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (10:51 AM)


    Que Fabre se méfie des fables et du sabre de Tikpi !

    Les différents protagonistes de l’espace politique togolais gagneraient à faire preuve de plus de lucidité, de clairvoyance et surtout de pertinence mais aussi de retenue face à ce qui ressemble à une irruption prétendument spontanée du Parti National Panafricain (PNP) et de son leader Tikpi Atchadam, sur la scène nationale. En politique, il n’y a rien de spontané, encore moins de hasard et de simple coïncidence.

    Jusque-là formation politique sans grande envergure et leader politique au bas de l’échelle, le PNP et son leader entreprennent, depuis quelque temps, un activisme politique débordant qui mérite d’être mis en lumière, non pas seulement en termes de remise en cause du pouvoir en place, mais comme stratégie pernicieuse de relégation à la périphérie des «anciennes» figures de l’opposition.

    Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l'opposition, président national de l'ANC, a accueilli favorablement cet appel de Tikpi Atchadam à la mobilisation générale. Ce faisant, l’homme semble plonger, sans discernement ni recul nécessaire, la tête dans une lessive du «Tout contre le pouvoir». Or, la lucidité et la prudence lui recommandent de faire une analyse politique froide du piège qui, pourtant pourrait bien fonctionne dans le discours et les ambitions déclinés du leader du PNP. En effet, les mots ne sont pas innocents, surtout en politique.

    N’est-ce pas Tikpi Atchadam qui, dans sa prétendue «analyse minutieuse de la situation socio-politique de notre pays», parle d’une «nécessité incontournable, celle du renouvellement de la classe politique… » ? Au fond, ce projet du chef de file du PNP, qui ne cesse de clamer que son objectif est la prochaine présidentielle, est aussi une sorte de disqualification surnoise d’une classe politique à laquelle appartient Jean-Pierre Fabre et tous les membres du Collectif dit «Sauvons le Togo».

    Il est à se demander d’ailleurs, ce que Tikpi Atchadam aux prétentions de chiper le leadership politique du président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), apporte de nouveauté dans son projet et son programme. Pourquoi, diantre, Fabre et ses alliés lui céderaient volontiers le promontoire oppositionnel, alors même qu’il ne réchauffe que leur vieux combat ? Engoncé dans une obsession de s’opposer sans discernement au régime actuel, Jean-Pierre Fabre peut-il ou feint-il ignorer, à moins qu’il n’ait été gagné par l’amertume d’un échec programmé, que le PNP et son leader ne font aucun mystère, comme ils l’ont clairement décliné, de «conquérir le pouvoir et de l’exercer» ?

    C’est dire donc que le président de l’ANC et ses traditionnels alliés sont en train d’offrir à Tikpi Atchadam l’arme par laquelle, demain il les détruira. Toute faute, en politique, se paie cash ! Toute naïveté aussi !

    L’irruption, avec une ambition hégémonique dans l’opposition, risque d’être plutôt un boulet de Jean-Pierre Fabre car, sous les dehors d’un discours virulent et de manifestations ponctuées de violences provocatrices, le leader du PNP cherche en réalité, lui aussi, au-delà de son bras de fer avec le pouvoir, à tenir sa revanche sur un collectif de l’opposition qui l’avait relégué au-bas fond de l’impopularité et de l’insignifiance. C’est un processus de mise à mort politique qui est, au fond, enclenché contre ceux qui incarnent, à ses yeux, l’opposition en «dégénérescence», pour reprendre son mot.

    Autant dire que Fabre doit se méfier des fables et du sabre politique de Tikpi qui risque demain de se retourner contre lui. Cet avertissement attribué à Octave Mirabeau vaut aussi pour lui : «les moutons vont à l’abattoir. Ils ne disent rien eux, car ils n’espèrent rien. Mais du moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera et pour le bourgeois qui les mangera…»

    Remise au goût du jour de vieilles et sempiternelles revendications politiques, sur fond de recyclage d’une plateforme démocratique formelle, alors même que le Togo a emprunté, sous l’ère du Président Faure, de nouveaux chantiers d’une démocratie économique et de réalisations infrastructurelles, de rénovations de ses piliers touristiques, éducatifs, miniers et de santé, et de la promotion des collectivités locales à travers une révolution silencieuse dans les campagnes, voilà qu’approximations et agendas cachés sont les bréviaires du nouveau chantre de la démocratie.

    Le PNP semble être porteur d’un projet qui n’est point spontané. A bien des endroits, il dégage l’odeur fétide d’une aventure portée en lame de fond par des forces occultes, comme il en pullule aujourd’hui dans un contexte africain de déploiement d’un islamisme radical qui veut régenter l’Afrique et le monde.

    Le spectre d’un islamisme radical

    Au-delà même de Jean-Pierre Fabre et ses alliés, c’est toute la classe politique et le peuple togolais qui sont interpellés. En effet, se pose-t-on seulement la question de l’origine et de la provenance des moyens financiers subits de ce parti et de cet homme qui, jusque-là, ne comptaient que pour gnognotte dans l’échiquier politique et parmi les hommes politiques en vue ? Difficile de croire que les bonnes fées de la providence sont venues spontanément et gratuitement veiller sur le berceau de M Tikpi et lui octroyer tant de moyens financiers !

    Son ascension étonnante doit susciter des interrogations légitimes dans un contexte où, comme ne cessent d’alerter des observateurs avertis, l’Afrique est en passe de devenir un épicentre du terrorisme international porté par de diverses forces islamistes qui ont déjà commis des attentats sanglants au Mali, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et qui minent la stabilité au Nord du Nigeria. Ces observateurs n’ont pas manqué de relever que, dans leur stratégie de construction d’un Etat islamique en Afrique de l’Ouest et d’établissement d’un califat, des forces islamistes tentent d’infiltrer les sphères des Etats africains via des réseaux politiques dans certains Etats à défaut d’y parvenir à commettre des attentats.

    Aussi n’hésitent-elles pas à sortir de gros moyens financiers pour profiter de situations politiques et sécuritaires fragiles pour parvenir à leurs funestes besognes de conquêtes de pouvoir par procuration. Le cas de la Libye est emblématique des dégâts et cauchemars qu’elles peuvent causer. Dieu en préserve notre Togo !

    On remarquera d’ailleurs que le regain d’activisme politique qui a subitement gagné le PNP et son leader «coïncide» avec l’annonce de la tenue, à Lomé, du 24 au 26 octobre 2017 du sommet Israël. La coïncidence est suspecte à bien des égards dans un contexte où ce rendez-vous ne manque pas de faire grincer des dents dans les milieux musulmans radicaux. Mais cet acte souverain du peuple togolais devra sceller une unité de toute la classe politique, car faudrait-il le rappeler c’est une longue histoire et une vieille tradition de relations diplomatiques qui lient le Togo à l’Israël.

    En tous les cas, rien ne justifie que des fils du Togo soient disposés à faire entrer les loups terroristes armés d’un islam intolérant dans la bergerie alors que le pays a retrouvé sa stabilité, enregistre des performances économiques notables et affiche des perspectives prometteuses. La vigilance et la responsabilité doivent alors être la chose la mieux partagée au sein de la classe politique togolaise.

    C’est aussi le lieu ici de souligner la responsabilité historique du Parti UNIR qui, doit choisir surtout la voie de communication et de l’information sur les réalisations du Président Faure, et comprendre que c’est là l’enjeu fondamental dans le processus du renforcement de sa légitimité, la nécessité de son élan unitaire en vue des prochaines échéances électorales, tout en étant ouvertes à toutes les forces de progrès désireuses de ne pas livrer le pays à des forces obscures et aventureuses.



    Mme Pélagie Lawson

    Etudiante en droit a Ludwigsburg

    R F A





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  2. Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (14:30 PM)
    cette étudiante a une bonne lecture de l histoire politique du Togo
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