C'était un peu perçu comme la mission de la dernière chance, et il semble que ce soit la bonne. En effet, la tendance est à la libération des soldats ivoiriens détenus au Mali. C'est ce qu'annonce sur son compte Twitter, Serge Daniel, souvent bien informé de l'actualité tournant autour de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Pour rappel, le 10 juillet, 49 soldats ivoiriens avaient été arrêtés au Mali, présentés comme des "mercenaires", puis inculpés mi-août de "tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat" et formellement écroués.
Abidjan assure que ces soldats étaient en mission pour l'ONU, dans le cadre d'opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma).
Début septembre, trois femmes soldats sur les 49 avaient été libérées, "un geste humanitaire" du Mali qualifié alors de "bon signe" par Abidjan.
Mais quelques jours plus tard, le chef de la junte au pouvoir au Mali, le colonel Assimi Goïta, avait parlé de nécessaire "contrepartie", évoquant l'extradition de personnalités maliennes vivant à Abidjan.
Une sortie qui avait ravivé les tensions entre les deux camps.
Pour aplanir les angles, la CEDEAO a dépêché, hier, à Bamako, trois chefs d’Etat. Il semble que leur médiation ait porté ses fruits sauf revirement de dernière minute.
#Mali-Cote d'Ivoire-CEDEAO-/ D'après mes informations, sauf revirement vespéral, le gouvernement malien de transition accepte la libération des 46 militaires ivoiriens détenus à Bamako depuis le 10 juillet...La journée de ce vendredi 30/09/2022 sera déterminante pour la suite...
— Serge Daniel (@sergedanielinfo) September 30, 2022
Pour rappel, le 10 juillet, 49 soldats ivoiriens avaient été arrêtés au Mali, présentés comme des "mercenaires", puis inculpés mi-août de "tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat" et formellement écroués.
Abidjan assure que ces soldats étaient en mission pour l'ONU, dans le cadre d'opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma).
Début septembre, trois femmes soldats sur les 49 avaient été libérées, "un geste humanitaire" du Mali qualifié alors de "bon signe" par Abidjan.
Mais quelques jours plus tard, le chef de la junte au pouvoir au Mali, le colonel Assimi Goïta, avait parlé de nécessaire "contrepartie", évoquant l'extradition de personnalités maliennes vivant à Abidjan.
Une sortie qui avait ravivé les tensions entre les deux camps.
Pour aplanir les angles, la CEDEAO a dépêché, hier, à Bamako, trois chefs d’Etat. Il semble que leur médiation ait porté ses fruits sauf revirement de dernière minute.
9 Commentaires
Mollah Francois Xavier
En Septembre, 2022 (08:05 AM)Reply_author
En Septembre, 2022 (08:38 AM)Pffft
En Septembre, 2022 (08:15 AM)Et croyez moi, c'est loin d'être fini entre eux...
Si soldats entraient avec des armes de guerre en Côte d'Ivoire sans autorisation en dissimulant leur fonction et prétendant venir en mission pour l'ONUCI je ne pense pas que Ouattara le chameau qui se moque du dromadaire allait les laisser partir librement.
Anonyme
En Septembre, 2022 (09:06 AM)Nianthio
En Septembre, 2022 (09:49 AM)Bani
En Octobre, 2022 (00:30 AM)Participer à la Discussion