"Mon texte qui s'est voulu courtois – mais sans concession sur le fond – t'a fait sortir de tes gonds, à la surprise générale. Je n'aurai donc réussi, en cherchant à te secouer un peu, qu'à te blesser. J'ai dû toucher quelque point sensible et tu m'en vois désolé. Les invectives sont nuisibles à la dignité de ce débat et il vaut mieux que nous les évitions. Encore faudrait-il que tu fasses l'effort de distinguer la critique de l'affront. Tu as quand même un peu fait rire à tes dépens avec cette étrange histoire de vouvoiement. Encore heureux que tu ne m'aies pas provoqué en duel sur je ne sais quel pré de Bretagne ou de Normandie. Serions-nous tous devenus fous au point de ne même plus pouvoir discuter – un peu rudement, certes – de nos affaires sans nous prendre les pieds dans le tapis des autres, pour paraphraser Ki-Zerbo ? Sans jamais avoir été des amis, nos relations sont plutôt restées cordiales au cours des ans. Mais tu sais bien que nous avons rarement l'occasion de nous voir. La dernière remonte à plus d'une décennie. Alors, Bachir, se dire "tu" ou "vous" une fois tous les quinze ans, ça rime à quoi, surtout à nos âges ?
Tu as été tellement aveuglé par ta colère que tu me reproches injustement à deux ou trois reprises d'avoir présenté "In the Den of the Alchemist" comme une interview. Voici ce que tu écris à ce sujet : "Le propos que l'auteur – moi-même en l'occurrence – présente comme une interview récente n'est pas une interview et n'est pas récent : c'est la reprise, des décennies plus tard, d'un article dont seul le titre a été changé." Dis-moi franchement : peux-tu relire ce passage de ton texte sans embarras ? N'importe quel lecteur peut bien voir que l'allégation est totalement fausse car j'analyse l'un après l'autre l'article de Chimurenga et des éléments de l'interview que tu as accordée à Elara Bertho et que SenePlus a reprise sous un titre assez délicatement "diagnien" : "Un universel comme horizon".
Pour ce qui est de mon aptitude à comprendre un texte dans la langue de Shakespeare, sache seulement que je t'écris ces lignes du campus de l'Université américaine du Nigeria (AUN) où depuis quatre ans j'enseigne, en anglais, en plus du creative writing, les auteurs anglophones et francophones, ces derniers en traduction anglaise. Tu ignores aussi, je suppose, qu'ici même au Nigeria mais encore plus aux Etats-Unis, je ne cesse de faire des présentations en anglais. Cela a été le cas récemment au National Press Club de Washington DC pour le 25ème anniversaire du génocide contre les Tutsi au Rwanda puis quelques jours plus tard à Dickinson University au moins sept ou huit fois en deux semaines mais avant tout cela à Mac Allaster, à Boston et à Stanford.
J'aurais préféré ne pas avoir à préciser tout cela. J'ai en effet toujours préféré rester en retrait de la vie publique en tant que personne tout en prenant systématiquement position sur les questions politiques ou sociales de l'heure.
Vois-tu, Bachir, personne n'a la science infuse. Tout s'apprend et ma langue maternelle aussi j'ai guerroyé avec elle en solitaire pendant des milliers d'heures pour en maîtriser l'écriture. Comme tu le sais, j'y ai aujourd'hui à mon actif deux romans et la traduction d'une pièce d'Aimé Césaire. Je n'évoquerai qu'au passage les œuvres littéraires que mes amis et moi-même publions à travers EJO, notre maison d'édition en langues nationales, le label de traduction "Céytu", le sous-titrage en wolof de KEMTIYU, le documentaire d'Ousmane William Mbaye sur Cheikh Anta Diop et, last but not least, le site d'information en ligne Lu defu waxu, tenu pour l'essentiel par certains de mes anciens étudiants de wolof de l'université Gaston Berger.
Tu as par ailleurs mis en avant l'âge de ton texte : plus de vingt ans, dis-tu. C'est beaucoup, oui. Sauf que Chimurenga ne mentionne nulle part que L'antre de l'Alchimiste est une reprise, sous un titre totalement différent, d'un très vieil article. J'ai moi-même contribué par un long article à ce numéro spécial d'avril 2018 sur Cheikh Anta Diop où tu l'as republié et une telle indication ne m'aurait sûrement pas échappé. À vrai dire, je comptais réagir très brièvement à ton observation sur l'ancienneté de ce texte mais des amis m'ont dit, horrifiés : "Déet, loolu ëpp naa def, exprime-toi clairement là-dessus car même ceux qui t'aiment bien sont en train de se demander pourquoi tu as présenté un article datant de deux décennies comme étant beaucoup plus récent !" Retiens donc ceci : si j'avais eu connaissance de la première date de parution de "In the Den of the Alchemist", je l'aurais signalée avant d'en proposer exactement la même analyse. Après tout, en le faisant reparaître tu nous as invités à le considérer comme actuel. Et tu as bien eu raison : un texte de vingt ans peut être bien plus "jeune" qu'un autre datant seulement de deux semaines. L'âge est moins fonction ici de la plate chronologie que du contenu. Or, "In the Den of the Alchemist" peut revendiquer à bon droit une certaine intemporalité. Sur cette question, ton indignation me semble plutôt feinte. Pourquoi aurais-je usé d'un tel artifice en sachant que tu pourrais t'en servir pour m'accuser de "mauvaise foi" ? Crois-moi, si j'avais été un "cynique" mû par de "sinistres" desseins, je n'aurais pas frappé avec un tel amateurisme.
Je dois ajouter ici une petite information assez intéressante dans le contexte de cette polémique : dès mai ou juin 2018, une amie, brillante universitaire américaine et donc parfaitement anglophone, rendue furieuse par "In the Den of the Alchemist" y a répliqué par un article intitulé Dans la tanière de l'Alchimiste : hommage ou dédain de Souleymane Bachir Diagne envers Cheikh Anta Diop ? Et tu sais quoi ? C'est ton humble serviteur qui l'a dissuadée de le publier. Pourquoi ai-je agi ainsi, alors que j'étais entièrement de son avis ? Parce qu'en bon Sénégalais, je ne goûte pas spécialement les affrontements verbaux. En réalité, sans ton entretien avec Elara Bertho, je m'en serais tenu à cette position. Il me semble essentiel de rappeler à l'intention de ceux qui s'interrogent, en toute bonne foi, sur mes motivations que c'est à cette interview très récente, faite en français, que j'ai prioritairement répondu.
Avant d'y revenir plus longuement, deux mots sur l'article de Chimurenga. Puisque beaucoup de personnes qui n'en soupçonnaient même pas l'existence l'ont lu pour se faire une opinion personnelle, il est devenu plus facile d'en parler.
Tu admets avoir attribué la paternité du Laboratoire de Carbone 14 à Théodore Monod et Vincent Monteil. La moindre des choses aurait été de nous dire dans ta réponse ce que leurs deux noms viennent faire dans cette histoire. Dans Figures du politique et de l'intellectuel au Sénégal (Harmattan, 2016) le Professeur Djibril Samb, par ailleurs ancien directeur de l'IFAN, raconte en détail la création du laboratoire. Voici ce qu'il écrit dans cet ouvrage dont on ne saurait trop recommander la lecture à tout un chacun : "Dès le début de sa carrière, Cheikh Anta Diop conçut le projet – qui pouvait paraître utopique à plus d'un – de monter, au sein de l'IFAN, un laboratoire de datation au radiocarbone." Diop obtient alors du Recteur de l'époque, Claude Franck, l'autorisation de se rendre en France pour étudier les installations du laboratoire de Saclay qui allait lui servir de modèle. "À son retour, écrit Djibril Samb, il se consacra tout entier à cette tâche gigantesque. Il dressa lui-même les plans du laboratoire dont l'exécution fut confiée au service des Travaux publics. Mais il faut mal connaître l'homme pour penser qu'il se fût contenté de dresser une liasse de plans et d'aller pêcher. Ce projet était d'abord le sien, et il s'y engagea tout entier comme dans tout ce qu'il faisait, déployant toutes les facettes, non seulement d'un immense savant mais d'un homme d'action, pragmatique, attentif aux moindres détails. Dans une lettre en date du 25 juin 1963 adressée au Directeur de l'IFAN, le grand et regretté Théodore Monod, il rappelle qu'il donnait lui-même des indications aux entreprises maîtres d'oeuvres, effectuait deux à quatre visites quotidiennes sur le chantier, précisait les plans d'installation du laboratoire, en fixait les pièces, déterminait leurs dispositions et leurs vocations, redressait les directives ou les applications erronées". Le récit de Djibril Samb se poursuit ainsi sur près de dix pages. Cheikh Anta Diop avait le plus grand respect pour Monod à qui il rend d'ailleurs hommage quelque part. Ce n'est donc pas un hasard si son nom apparaît dans Figures du politique et de l'intellectuel au Sénégal ; Monteil et lui peuvent être crédités d'avoir dans leur rôle administratif, permis à Diop d'aller au bout de son grand rêve. Lui-même a dès 1968 consacré un ouvrage à son laboratoire et je constate avec stupéfaction que tu ne l'as pas lu pour les besoins de ce que tu présentes comme un hommage. Il y fait état des résultats des premières datations à partir de trois échantillons fournis respectivement par Théodore Monod, le laboratoire de Saclay/Gif-sur-Yvette et une mission archéologique britannique en Gambie. Cela dit, s'il est un directeur de l'IFAN qui aurait mérité d'être nommé, c'est Amar Samb avec qui Cheikh Anta Diop avait des relations exceptionnelles, comme en témoigne l'ouvrage qu'il lui a dédié en des termes émouvants.
Tu n'as pas non plus démenti ce que j'ai écrit sur la soutenance de thèse de Diop. La mention qui l'avait sanctionnée était-elle juste ? Se contenter de la rappeler au passage n'est pas la meilleure façon de mettre Diop en valeur. La qualification de "l'Alchimiste" ne peut être un point de détail dans un texte comme le tien. Le face-à-face de Diop le 9 janvier 1960 avec un jury de la Sorbonne a été un moment copernicien dans l'histoire des idées en Afrique francophone. Et ce n'était là que le prélude à un autre affrontement direct, quatorze ans plus tard, au Caire.
D'autres passages de ton article – notamment ta description enjouée et pittoresque du cambriolage du labo – sont révélateurs d'une prise de distance parfois un peu déroutante. À qui s'adresse donc ta petite musique pleine de charme et d'ironie ? Désolé de te le dire mais tu sembles parler de si loin que le mot "exotisme" m'est venu à l'esprit. Un terme bien curieux, oui. Mais nous sommes si mal barrés, nous autres intellectuels africains – dois-je ajouter "francophones" ? - qu'il peut nous arriver de nous voir tout à fait du dehors. Ton exercice de style est, de ce point de vue, un modèle du genre. Cela dit, je suis prêt à parier qu'il t'est plus facile de parler ainsi de Cheikh Anta Diop que de Senghor. Ton texte n'est évidemment pas que cela : j'en ai évoqué les accès de tendresse à l'égard de Diop et le très beau passage que tu cites toi-même sur l'exil et le Royaume en est un. Tu avoueras malgré tout qu'un hommage pouvant passer si aisément aux yeux de beaucoup pour du dénigrement a, pour dire le moins, raté son but. Est-ce parce que, comme on dirait en wolof, dangay màtt di ëf ?
Venons-en à présent à ce qui, à mon humble avis, est le plus important : ton entretien du 2 juillet 2019 avec Elara Bertho. Bien que la plus grande partie de mon analyse ait porté sur ce que tu appelles tes "deux coups de griffe contre Cheikh Anta Diop", tu as préféré ne pas t'y attarder dans ta réplique hâtive et enflammée. Sans vouloir te faire un procès d'intention, je me demande encore si ce n'était pas à dessein, pour éviter une discussion un peu gênante sur la question de la langue.
Si tu me dis que tes propos sur la traduction de la théorie de la relativité en wolof par Diop ne visaient pas à le tourner en dérision, je ne peux que t'en donner acte. Uniquement sur la forme, bien entendu. Parce que dans le fond, je ne vois pas en quoi tu es qualifié pour juger de la difficulté ou non de l'entreprise. Tu as certes évoqué à l'occasion d'un de nos rares échanges par mail, ton ambitieux projet de traduction en wolof de concepts philosophiques. La nouvelle m'a fait plaisir et je t'ai dit qu'il est bien que ce soit une personne comme toi qui fasse ce travail. Je crois savoir que l'affaire évolue dans la bonne direction et je te renouvelle ici mes encouragements. J'espère simplement que tu as fait l'effort de t'alphabétiser. Je n'en ai pas eu l'impression la dernière fois que j'ai surpris des termes wolof dans certains de tes textes en français.
Tu reprends également à ton compte la vieille rengaine africaniste voyant en tout défenseur de Cheikh Anta Diop un fanatique, adepte d'on ne sait quelle nouvelle "religion". C'est lui faire un bien mauvais procès car peu de penseurs ont dû faire face autant que lui au feu roulant des critiques. Elles ne l'ont jamais dérangé, bien au contraire. Lorsqu'en 1974 Diop et Obenga se rendent au Caire pour une explication décisive avec les égyptologues occidentaux, une des choses qu'il dit à son ami et disciple congolais, c'est : "S'ils ont raison, sur la base de faits précis, nous n'aurons pas d'autre choix que de le reconnaître publiquement". Ils n'en eurent pas besoin, car comme chacun sait, leurs thèses sont sorties confortées de cette rencontre de haut niveau. Ce n'est pas moi qui le dis mais le rapport de l'UNESCO qui se conclut ainsi : « La très minutieuse préparation des communications des professeurs Cheikh Anta Diop et Obenga n'a pas eu, malgré les précisions contenues dans le document de travail préparatoire envoyé par l'UNESCO, une contrepartie toujours égale. Il s'en est suivi un réel déséquilibre dans les discussions."
De même, lorsque Diop lance aux jeunes Africains : "Armez-vous de science jusqu'aux dents, car à connaissance égale la vérité finit toujours par triompher !", il ne peut exclure que leurs recherches puissent invalider un jour ou l'autre ses propres thèses.
Sachant bien tout cela, je ne peux nullement te reprocher d'avoir cherché à remettre sa pensée en cause. Mais dis-moi, Souleymane Bachir Diagne, comment se fait-il qu'un esprit aussi vaste et brillant que le tien ne puisse nous proposer rien de personnel dans sa critique de Cheikh Anta Diop ? Tu es allé puiser à pleines mains chez Francois-Xavier Fauvelle-Aymar qui écrit dans "L'Afrique de Cheikh Anta Diop. Histoire et idéologie" (Karthala, 1996) : "Mais au demeurant, quoi qu'on en conclude, il reste que Diop use là d'un modèle de l'Etat-nation sous sa forme la plus jacobine explicitement emprunté à la France". Fauvelle s'exprime ainsi au terme d'un laborieux développement sur la supposée préférence de Diop pour une "langue unique". Et toi, vingt trois ans plus tard, tu déclares : "Deuxièmement il – Diop - est beaucoup plus jacobin et français qu'il ne le croit parce qu'il veut une langue unique. Cela n'a pas de sens d'avoir une langue d'unification : pourquoi le projet devrait-il être un projet qui imite l'Etat-Nation, c'est-à-dire être homogène avec une seule langue, de manière centralisée ?" Il ne me viendra jamais à l'esprit de mettre en doute tes capacités intellectuelles. Mais alors pourquoi ne t'en sers-tu pas pour penser par toi-même comme ne cessait d'ailleurs de nous le recommander Senghor ? Quel besoin as-tu d'aller "emprunter" des griffes à un intellectuel français qui s'est construit, comme le montre bien Obenga, dans une haine vigilante et quasi morbide de Cheikh Anta Diop ? En somme, dans cette interview, tu crânes avec des mots grandioses qui ne sont même pas les tiens mais ceux écrits par Fauvelle quand il n'avait que vingt huit ans. En d'autres circonstances Fauvelle t'aurait fait une petite querelle de derrière les fagots. Mais il s'en garde bien car, idéologiquement parlant, c'est tout bénef pour lui d'être relayé par une voix africaine. Il t'en sait donc gré et, dans une toute récente émission de France Culture, conclut sa charge furieuse contre Cheikh Anta Diop par les mots que voici : "D'ailleurs, ne croyez pas que tous les intellectuels africains sont d'accord avec Diop, lisez donc Souleymane Bachir Diagne !".
Cette affaire n'est pas bien jolie mais un tel faux-pas, cela peut arriver à tout un chacun, en particulier à ceux qui, comme toi, ont fini par ne plus s'attendre à être contredits. Il en a résulté une situation assez cocasse où en te réfutant sur la théorie de la langue unique, je me trompais en quelque sorte d'interlocuteur. Cela ne mérite-t-il pas réflexion ? le plus grave, toutefois, c'est le fait que tu reprennes à ton compte l'accusation de "jacobinisme" supposée être, pour un certain africanisme de combat, l'arme fatale contre Cheikh Anta Diop. On ne peut laisser personne la glisser dans une interview, ni vu ni connu, parmi d'autres "ismes", alors qu'elle a un potentiel si explosif. C'est ce mot-là, et au fond ce mot seul, qui m'a fait réagir. Nous faut-il une "relecture négro-africaine" de Cheikh Anta Diop ? Elle s'impose plus que jamais. Mais comment "relire" une œuvre que l'on n'a même pas pris le temps de lire ? Je n'ai pas été le seul à essayer de te montrer, textes à l'appui, à quelles extrémités peut mener le manque de caractère d'une intelligentsia africaine encore tellement fascinée par l'Occident.
Pour le reste, chacun de nous peut avoir la plus haute idée de lui-même mais je doute que nos petites personnes comptent vraiment. Beaucoup d'amis communs ont été gênés, voire choqués, par cette polémique soudaine et très inhabituelle au Sénégal. Je crois que c'est ta réaction qui a mis le feu aux poudres. Elle aura cependant été, pour le dire ainsi, un mal pour un bien. Les idées de Diop ont en effet rarement été aussi présentes dans l'espace public sénégalais, surtout depuis sa disparition. L'on a vite oublié ce que tu as pu écrire il y a vingt ans pour réfléchir à ce qui peut nous arriver dans vingt ans. Je trouve cela très bien. S'il en est ainsi, c'est que la discussion a été prise en mains, pour l'essentiel, par cette "jeunesse africaine en quête de sens" dont parle Aminata Dramane Traoré. Certains de ces jeunes ont, ainsi qu'en témoigne l'article de Khadim Ndiaye, une égale affection pour chacun de nous deux. Je les sais d'ailleurs déchirés en ce moment. Ils n'ont qu'une hâte : que les esprits se calment et qu'ils reprennent leur dialogue avec l'un et l'autre sans avoir à se sentir coupables de n'avoir pas choisi leur camp. Il ne devrait pas y avoir de camp, en fait. À mes yeux, cette affaire est toute simple. Ayant jugé pernicieux et de mauvais goût un de tes articles, je l'ai dit publiquement en me limitant à une analyse du texte. Ayant encore moins apprécié une de tes interviews, j'ai dit publiquement que j'y vois le symbole d'une allégeance intellectuelle à l'Occident à la fois déshonorante et dangereuse. C'est aussi simple que cela. Tu as peut-être été surpris, comme moi-même, par les réactions très vives d'une partie de l'opinion. C'est que, comme l'a si magnifiquement rappelé un des intervenants à ce débat, Cheikh Anta Diop est aujourd'hui encore pour beaucoup d'Africains non seulement un penseur mais aussi une conscience. Il est bon de s'en souvenir chaque fois que l'on est tenté de le traîner dans la boue."
88 Commentaires
mag day deff yeufou mag wayé universitaire you nek di tessenté rek
mon pays va mal
Sall
En Septembre, 2019 (07:07 AM)Monsieur
En Septembre, 2019 (07:13 AM)Tidiane
En Septembre, 2019 (07:18 AM)Senenmut
En Septembre, 2019 (07:20 AM)CHEIKH ANTA DIOP est.bien une conscience. Personnellement il est mon principe de penser mais surtout d actions.
Merci BORIS de ce rappel sur les actions de DIOP concernant le chantier du laboratoire relayé par l ami du savant. L action à partir des savoirs voilà à quoi je m attelé depuis des décennies. Les résultats arrivent. Et la avenir est plus que prometteur. BACHIR ressaisi toi.
Saga
En Septembre, 2019 (07:23 AM)Clapclap
En Septembre, 2019 (07:30 AM)mdrrrr je suis morte . Mane ce bachir la meussou mako sentir daff ma ndirou un imbu de dsa personne, un senegalais ordinaire daal .... mais le debat est tres interessant. Bravo a ts les deux
Akassa Xam Xam Jarlou lë Djiay Sénégal.
Barro Ibrahima
En Septembre, 2019 (07:53 AM)Samba
En Septembre, 2019 (08:24 AM)Abdou147
En Septembre, 2019 (08:34 AM)Xel Xelli
En Septembre, 2019 (08:54 AM)Ce duel a plumes mouchetées, pour ne pas dire a fleurets est d'un exquis hors du commun. Tout en me gardant de prendre le parti de l'un ou l'autre, je me réjouis de pouvoir m'abreuver gratuitement a ces puits de savoir en buvant du petit lait au p'tit dej ce matin...
Basa
En Septembre, 2019 (09:02 AM)Alioune Fall
En Septembre, 2019 (09:03 AM)Gaby
En Septembre, 2019 (09:17 AM)Guèye
En Septembre, 2019 (09:27 AM)Cheikh Ahmed Tidiane Diouf
En Septembre, 2019 (09:28 AM)Dans le fonds du texte, je ne vois pas de réponses scientifiques pouvant démentir Souleymane Bachir DIAGNE. Comme on a souvent l'habitude de le rappeler, Boubacar Boris DIOP est fort dans la conception du roman. Autrement dit, créer un mensonge qui pourrait être acceptable pour apaiser le cœur ; loin de Souleymane qui est formé à l'école de l'argumentation.
Et cela se voit dans cet article de Boris qui semble vouloir mettre à nu un Bachir qui a clôt le débat en disant qu'il n'a jamais été question de vilipender Cheikh Anta DIOP.
Malheureusement, Boris qui insiste, semble ne pas encore s'être relevé du KO reçu après la réponse de Souleymane Bachir DIAGNE ne fait qu'amuser la galerie avec un texte très prolixe qui verse, plus qu'on en croit, dans un cours de littérature africaine.
Personnellement, ce que je déplore chez Boris c'est de vouloir nous forcer à gober tout ce que Cheikh Anta a avancé comme thèse, alors que les découvertes de ce dernier ne sont pas des versets tombés du ciel qu'il faut absolument croire et se taire.
Les idées de Cheikh Anta doivent être battues en brèche comme il (Cheikh Anta) l'a fait contre l'Occident jusqu'à la preuve du contraire.
Gaby
En Septembre, 2019 (09:29 AM)Sada Kane Journaliste
En Septembre, 2019 (09:40 AM)As
En Septembre, 2019 (09:42 AM)Puos
En Septembre, 2019 (09:47 AM)Wa salam
Bachir est l'or, je vous laisse deviner le reste
Vouloir faire de cheikh Anta Diop est monument sacralisé adoré et idolâtré par des disciples fanatiques n'est pas une posture d'intellectuel dont Boris se réclame.
Vous êtes peut-être un bon romancier, qui raconte des fictions mais la pensée n'est pas faites pour vous
Cordialement
Un Passant
En Septembre, 2019 (10:07 AM)Ou sont nos physiciens, mathématiciens, géographe et autre pour réfléchir sur des solutions stratégique pour le développement du Sénégal?
Julio_75
En Septembre, 2019 (10:28 AM)On aimerait avoir leurs avis sur la dure vie et les difficultés des sénégalais que plutôt de polémiquer sur des futilités sans intérêt et sans impacts sur la vie des sénégalais.
Le peuple sénégalais est asphyxié, exploité et pillé par « des polichiens » qui ont bradé et volé toutes nos maigres richesses, alors c’est un devoir pour les intellectuels de la trempe de Bachir et de Boris de prendre leurs plumes pour dénoncer cette mal gouvernance et ce pillage organisé de nos ressources par ces « politichiens » traîtres et prédateurs. Personne n’a plus le droit de se taire en ces moments très durs et très difficile que vivent les sénégalais.
Et s'agissant de feu Cheikh Anta Diop et de ses œuvres, c’est toute la jeunesse africaine, « caraïbéenne », et toute la Diaspora noire mondiale qui s’en est accaparés et qui en a fait siennes. Les travaux et résultats du « Cheikh » basés sur les sciences sont irréfutables et peuvent se défendre « eux mêmes ». Le « Cheikh » s’était aussi engagé en politique pour défendre ses concitoyens et améliorer leurs conditions de vie, il serait donc très fiers de vous si vous aviez utilisé vos plumes et votre notoriété pour vous prononcer sur la gestion de notre pays et sur les difficultés que vivent nos compatriotes.
Alors cessez vos polémiques et utilisez vos plumes pour vous prononcer sur la gestion catastrophique du pays.
On reviendra sur la littérature plus tard car un peuple affamé n’a pas le temps de lire vos longs textes et polémiques.
« Wakh léne si Macky car peuple bi sonana » !!!!!
Khalil
En Septembre, 2019 (10:38 AM)Annaww
En Septembre, 2019 (10:40 AM)Je souhaite pour mon pays le Sénégal me tromper!!
Khadim
En Septembre, 2019 (10:42 AM)Cheikh Anta Diop n'est qu'un humain que personne ne peut et ne doit sacraliser. Ceci dit, sa contribution à la conscience africaine est sans commune mesure. A ce titre il mérite respect et considération même dans la critique. C'est ce qu'on appelle avoir du "tèguine". A jouer avec le feu on finit par se bruler. Souleymane Bachir Diagne a été définitivement démasqué et par son arrogance, il s'est auto-avili. C'est dommage pour ces intellectuels qui n'ont ce nom que par leur diplôme. Malgré leurs parchemins, ils restent asservis intellectuellement à de petits intellectuels occidentaux beaucoup moins qualifiés et beaucoup moins diplômés qu'eux. Y a problème ...
Bill
En Septembre, 2019 (11:06 AM)Manga Ndour
En Septembre, 2019 (11:07 AM)Coura Mbissane
En Septembre, 2019 (11:35 AM)Saga
En Septembre, 2019 (11:36 AM)Anonyme
En Septembre, 2019 (11:37 AM)Merci
Sarr Ibrahima Sgn Du Pprp
En Septembre, 2019 (11:48 AM)Jeune élève ensuite étudiant des années 80, j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les combats politiques et intellectuels de Cheikh Anta DIOP. La grande question qui a un sens aujourd’hui c'est comment utiliser les enseignements, le courage, l'engagement, l’abnégation et le don de soi que Cheikh Anta DIOP nous a laissés pour accompagner le combat pour le développement de nos pays africains.
Bachir, que cherchez vous à démontrer ?
- Que Cheikh Anta DIOP n'est pas le personnage héroïque et l’intellectuel émérite peints dans la conscience collective des intellectuels et décideurs africains ?
- Que nation nègre et culture n’est pas une bonne source d’inspiration pour l’élaboration d’une stratégie de développement pour l’Afrique ?
- Que l’utilisation de nos langues nationales dans notre système éducatif n’est pas un programme de décolonisation intellectuelle ?
- Que l’engagement, l’abnégation, le don de soi ne sont pas des valeurs à ressusciter dans notre Afrique du 21ème cycle où l’unanimité est faite autour de la prévarication de nos ressources, et la nécessité de la bonne gouvernance ?
- Que le combat pour la reconnaissance de la dignité des noirs dans un monde basé sur l’universalisme de civilisations fondées sur une évolution de la colonisation au droit d’ingérence n’est pas un combat d’actualité ?
Le débat philosophique a certainement beaucoup d’intérêt pour les intellectuels mais le peuple, qui a toujours été la préoccupation de Cheikh Anta DIOP, s’attend à un débat factuel. C’est en cela que les thèses de Cheikh Anta DIOP sont plus que d’actualité aujourd’hui.
La réplique de Boubacar Boris DIOP n’est que de bonne guerre. Cela ne surprend d’ailleurs pas ceux qui connaissent le compagnonnage de cet homme, intellectuel émérite, constant dans ses convictions, avec Cheikh Anta DIOP.
Merci Boris continuez d’être le gardien du temple.
Ndiayed
En Septembre, 2019 (11:49 AM)Un remake de Senghor vs Cheikh Anta?
Bachir est brillantissime mais complexé comme son maître Senghor!
Boris est brillantissime et courageux comme son maître Cheikh Anta!
Je les aime tous les deux mais je préfère Boris! Il défend plus fermement le continent et le peuple!
Digne comme son maître Senghor sert l'occident et mourra en occident et personne ne le pleura. Cela dit il peut encore se ressaisir.
ON Y SENT L'ATTAQUE PRÉMÉDITÉE ET À LA LIMITE MALVEILLANTE.
LES BORIS, AMINATA TRAORÉ DU MALI ET AUTRES ACHILLE MBEMBE ONT LA PRÉTENTION DE PENSER POUR AFRIQUE ET D'AVOIR LE MONOPOLE DE CETTE PENSÉE ALORS QU'ILS FORMENT UN PETIT CLUB DE COPAINS.
Papis
En Septembre, 2019 (11:52 AM)Ce débat est fort utile et instructif car révélateur de notre capacité d abstraction pour percevoir et analyser les enjeux idéologiques et culturels qui se cachent derrière d anodines questions "conceptuelles" et "linguistiques"
Si l Occident a pu imposer au reste du monde c est à travers ses modes civilisationnels et culturels.
L acquisition de cette approche critique dans tous les domaines, au plan scientifique, social, économique, juridique, technique, culturel... constituerait à coup sûr un raccourci pour nous approprier ou mieux encore pour concevoir, notre voie de développement au mieux des intérêts des populations africaines. Et ce, à l image de la Chine populaire qui eu l inteligence de s appuyer sur ses ressorts millénaires afun de saisir les avancées scientifiques et techniques des occidentaux, sans pour autant tomber dans l asservissement et ainsi pouvoir les rattraper et les dépasser au plan économique.
S en inspirer et non "copier" car le monde est en perpétuel mouvement ...
Cheikh n est qu un humain, mais avec une inestimable contribution scientifique et idéologique, qu il faut prendre en tant que telle, c est a dire point de départ de recherches, d analyses et non pas un dogme a défendre religieusement ou à critiquer a la légère sans démarche rigoureusement scientifique.
Ce débat est opportun et salutaire pour réveiller nos méninges embourbées dans des évidences terre à terre et enclines à rechercher souvent en vain des sujets de haute réflexion... merci à nos deux grands intellectuels qui sont entrain de reconstruire le "bridge" écroulé entre générations actuelles et d alors.
Ly
En Septembre, 2019 (11:53 AM)Comment alors expliquer les attaques de Souleymane....Je suis Cheikh Anta....
Boris
En Septembre, 2019 (12:07 PM)Milk
En Septembre, 2019 (12:13 PM)MILLE MERCIS!
VOS TEXTES DOIVENT ÊTRE PRÉSENTÉS DANS LES LYCÉES ET COLLÈGES ET A L’UNIVERSITÉ.
A MES PETITS ENFANTS JE DIRAIS JETAIS LA QUE BACHIR ET BORIS CONFRONTAIENT LEURS IDÉES SUR CAD.encore merci
Madia
En Septembre, 2019 (12:38 PM)Bigdeg
En Septembre, 2019 (12:43 PM)En toute honneté, je n ai rien appris de la contribution de Mr. Diagne. En réalité, c est comme si deux coqs "méchants" s affrontaient. Aucune abstraction dans le déroulement de leurs idées. Ce qu ils radottent, tout bon éléve de premiere peut le faire.
Bathion
En Septembre, 2019 (13:22 PM)Serigne Fall
En Septembre, 2019 (13:32 PM)Serigne Fall
En Septembre, 2019 (13:44 PM)Ce Que Je Sais
En Septembre, 2019 (13:55 PM)Nous avons soif de la science et de la technique. Nous sommes pas capables de fabriquer une aiguille. Vous nous fatigue avec vos échanges infructueux.
Je suis fasciné par l’agriculteur, le chef d’entreprise, l’éleveur, le mécanicien, menuiser.... eux ou moins ils sont utiles a la société.
wax rek amoul ndiarign, nognou wagni waxdji tay djef
ce qu'on peut reprocher à Bachir c'est son manque de courage à critiquer ouvertement l’œuvre de CAD. En même temps ce n'est pas chose facile car il faut être intellectuellement solide pour affronter les disciples de CAD qui, comme leur "maître", se sont armés de science et de savoir. On comprends dès lors l'attitude peu courageuses de certaines critiques de Diop à l'image de Bachir.
Si ce dernier trouve que l’œuvre de Diop est insignifiante, qu'il n'en parle pas au lieu de le dénigrer insidieusement. Sinon qu'il produise une critique scientifique qui sera livrée au débat. C'est aussi simple que ça. Ne perdons pas de vue les enjeux cachés du positionnement des uns et des autres ...
Ngala
En Septembre, 2019 (14:17 PM)Ngom
En Septembre, 2019 (14:42 PM)PS mdr ceux qui la ramènent et qui vont après se délecter de la conférence de presse d Ouzin Keita ou Me El Hadj Diouf
Mam Yaxi Lalo
En Septembre, 2019 (14:47 PM)J'ai juste dit wawwwwww!!!! pour le texte de Boris et je l'ai lu comme si je sirotais un verre de jus.
Saga
En Septembre, 2019 (14:52 PM)J'ai aussi un de ses ouvrages , jamais li, je vais m'y atteler.
Il n'est jamais trop tard.
Merci pour ce debat, il n'est pas facile mais qui sait ce qu il pourrait nous apporter nous jeunes africains. Merci
Lux Méa Lex
En Septembre, 2019 (16:37 PM)Serigne Fall
En Septembre, 2019 (16:47 PM)Decidemment, Boris est entrain de reussir son sinistre dessein de caricaturer Daigne, å defaut de pouvoir soutenir le niveau de reflexion auquel ce dernier l'invite.
S'il y a un compléxé dans cette histoire, c'est bien Diop
L’extase
En Septembre, 2019 (17:24 PM)Diammmm
En Septembre, 2019 (18:20 PM)Le Terrien
En Septembre, 2019 (20:42 PM)Pauvres 'parleurs'
Patriote
En Septembre, 2019 (21:35 PM)Amaye
En Septembre, 2019 (22:44 PM)Ils se grattent la quéquette !
Ben Idriss
En Septembre, 2019 (23:20 PM)Tu t’es exprime “ last but not least ‘ le “the “ ici est tres important ici dans la langue Shakespeare.
Tout juste un eclaircissement.
Ndiaye Djibril
En Septembre, 2019 (00:52 AM)Sur le mondial raté des troupes de Tapha Gaye, Gallo Fall de faire le comparatif avec celui de 2014, qui laissait présager d’un avenir radieux pour le basket sénégalais au niveau mondial « La coupe du monde de 2014 nous avait valu une grande satisfaction avec une qualification au second tour et des prestations de niveau mondial. Là, je constate qu’on a fait un grand bond en arrière. Il y a une réflexion de fond qu’il faudra faire » argue le boss de la NBA Afrique, tout en proposant la mise en place d’un cadre d’échanges et de concertations pour trouver et déployer des solutions efficaces et pérennes.
Laye
En Septembre, 2019 (02:43 AM)Benewaye5@"ce Qeu Je Sais"
En Septembre, 2019 (04:15 AM)Je te cite: ..."Nous avons soif de la science et de la technique. Nous sommes pas capables de fabriquer une aiguille. Vous nous fatigue avec vos échanges infructueux."
N'as tu entendu l'expression: "science sans conscience n'est que ruine de l'ame"?!....ton cas est sans espoir!
Sais-tu pourquoi CAD se battait pour une conscience africaine comme l'auteur du texte a le grand merite de nous le rappeller?....Alors medite-toi bien le pourquoi...., les etrangers, les autres nous prennent toutes les richesses, nos femmes detestent leur corps,nos dirigeants sont desarmes facent a ceux ki manient bien les langues des colons arabes comme francais, englais, etc....nos cadres ne pas tres productifs alors que nous sortons avec les memes diplomes k eux!? Pourquoi de grands hommes comme l'auteur de ce brillant texte , Boris, S. Bachir Diagne et Al....sont exiles et largues loin des affaires du pays par des vas-nu pieds de politichiens ki ont peur d'eux parce ce ces gens ne sont pas facilement corruptibles comme certains sournalistes...
...aussi reflechis bien sur le pouquoi des esprits aussi brillants comme Bachir Diagne sont la toujours a philosopher sur des concepts de religions datant de BC.... loin des causes profondes profondes du sous developpement chroniques du pays!
Medte-toi encore.mediter, meditez encore..... cher "ce que je sais"!
Si nous avions souvent ce genres de debats alors les gens penseraient plus utile que des lambes et way.
Gaby
En Septembre, 2019 (10:25 AM)Gaby
En Septembre, 2019 (10:37 AM)Soid
En Septembre, 2019 (17:47 PM)Nekhna
En Septembre, 2019 (02:46 AM)Zeund
En Septembre, 2019 (12:16 PM)Cela dit ramenons ce débat à sa juste mesure de vanité. Car pendant ce temps le bon peuple des banlieues n’en finit plus d’être immergé dans un Sunugal ki n’en finit pas d’émerger...! Et si nos grands esprits pouvaient aussi donner du sens à ce présent.
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