L'œuvre « SOUMISSION » de Houellebecq dissimule-t-elle un nègre? Le terme Nègre est ici volontairement employé, non pas dans son aspect originellement neutre visant à désigner une simple couleur comme il en existe tant d'autres, mais pour pointer la connotation viscéralement négrophobe que lui a stratégiquement et idéologiquement conféré l'histoire écrite par le Racisme d'Etat (français).
Notre habitude n'étant pas de personnaliser le Racisme - tel un épouvantail servant à faire diversion - mais bien de le combattre en tant que système, ce témoignage nous offre l'occasion d'interroger la posture d'un individu starifié - M. Houellebecq - tout en interrogeant la réalité d'une négrophobie multiséculaire que les différents gouvernements qui se sont succédé à la tête de ce pays n'ont jamais osé regarder en face. S'agissant de cette affaire, vous ne trouverez donc pas de lien direct menant à la négrophobie, si ce n'est qu'elle renvoie implicitement à la définition négrophobe que sous-tend l'expression: « nègre littéraire ». Laquelle, soyez en certains, n'a strictement rien à voir avec l'idée d'un noir qui aime lire, sachant que ce mot, dans sa connotation ultra péjorative, est sorti du ventre d'un Esclavage Négrier qui interdisait formellement au premier l'accès à la lecture, et ce, sous peine de torture.
Cela pour dire que cette propagande a rendu anodine, nous place invisiblement en face d'un pouvoir blanc capitaliste qui a toujours fait en sorte que strictement rien de positif ne soit jamais associé ni à ce mot et encore moins à cette couleur. Cette petite parenthèse refermée, nous soulignons qu'en premier lieu notre cheval de bataille vise moins à accuser M. Houellebecq, avec son roman « SOUMISSION », de s'être possiblement inspiré de l'œuvre d'un écrivain noir, je veux dire monsieur Diagola El hadji qui a écrit un roman « UN MUSULMAN A L’ELYSEE », que d'interroger une posture systémique (in)consciemment négrophobe qui, d'une manière générale, refuse d'envisager "d'emblée", cette hypothèse, "Racisme sans race" oblige.
En dernier lieu, nous tenons à dire que si le plagiat demeure incontestablement une pratique qui peut cibler indistinctement tout le monde sans qu'il ne soit pour autant question de racisme, le fait que la France (académique) emploie encore et toujours le mot "nègre" (dès le XVIIIème siècle rendue idéologiquement synonyme d' "esclave") pour faire référence à un écrivain fantôme devrait nous alerter quant au fond de ses intentions cachées. Car ce terme ne sert qu'à figer dans le marbre de l'inconscient collectif français la réalité artificielle d'une supériorité blanche qui, escortée par un sadisme d'antan, s'estime vouée à exploiter éternellement le talent, la force et les richesses du noir qu'elle appauvrit, de manière à en tirer toute la gloire avant de l'exclure.
Ce qui dans la pratique, fait clairement référence à l'Esclavage-Négrier-Franco-Chrétien qui a largement permis à ce pays de s'enrichir sur le dos de ceux que l'académie française appelle poétiquement "nègre" avec la bénédiction de l'Etat. Ainsi ce pays humilie-t-il le Noir publiquement tout en jurant sur la bible, main droite levée, qu'il n'est et ne sera jamais question de cela, et qu'à ce titre, c'est forcément nous autres qui sommes des paranoïaques auto-dressés à voir le mal partout. Bien au-delà de cette affaire Houellebecq, c'est donc un débat de société que nous soulevons ici, peut-il continuer à appauvrir les peuples de l'Afrique dite "francophone" et sa diaspora pour s'enrichir allègrement et les rejeter ensuite à la mer sous le prétexte qu'il ne peut accueillir en son sein toute la misère qu'il a créée ? Voilà comment nous sommes donc tentés de traduire à une échelle macroscopique l'affaire microspique qui concerne ici M. Houellebecq, mais aussi des maisons d'éditions telle Flammarion et Gallimard.
Cette vidéo permettra à chacun de juger par lui-même, s'il est au moins possible que M. Houellebecq ait pu s'inspirer, sans le dire, de la création d'un écrivain... au demeurant noir, il s’agit de monsieur Diagola El hadji, dans un contexte social, politique et historique qui, à cet égard, est loin d'être neutre. La seule manière de pouvoir dissiper définitivement toute suspicion nous semble être de permettre aux principaux intéressés de s'affronter sur le terrain des arguments.
Par Brigade Collectif Antinégrophobie
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