Faire le lien entre Art et Entreprise ne semble pas de prime abord, chose aisée. Pourtant, il y a une qualité que l’artiste et l’entrepreneur partagent pour exister : la créativité. La deuxième rencontre Remue Méninges qu’a organisée vendredi dernier, l’Institut Africain de Management (Iam) a mis en évidence cet aspect. Voulant offrir un autre cadre d’apprentissage à ses étudiants en management, le président de ce groupe, Moustapha Mamba Guirassy a convié le plasticien Kalidou Kassé et le patron d’Eiffage Sénégal Gérard Sénac, représenté par l’artiste Maoro Pétroni, à débattre du thème Art et Entreprise.
A travers une discussion libre et ouverte, plusieurs aspects de la thématique ont été abordés : les avantages à tirer d’une collaboration entre les deux corps, les bienfaits de l’art sur les employés d’une société etc. Et toutes les interventions d’artistes, de chefs d’entreprise ou de professeurs poussent à conclure que la créativité est à la base de tout.
Partageant son expérience avec l’assistance, Kalidou Kassé a expliqué comment il a mis son art au service d’entreprises et comment il en a créé lui-même. «Faire de l’art, c’est faire un métier», a-t-il dit. Devant le peu de cas que l’on fait des métiers artistiques dans les sociétés africaines, une telle rencontre semblait incon-tournable dans l’apprentissage des futurs manageurs, a estimé le président du groupe Iam. «Nous avons eu une belle occasion d’échanges entre le monde des affaires et le monde des artistes pour voir quel pourrait être les apports mutuels entre ces deux espaces. On s’est tout simplement rendu compte que l’entrepreneur et l’artiste sont tous des créateurs», s’est réjoui M. Guirassy à la fin de la rencontre. D’après l’ancien ministre de la Communication, l’entrepreneur comme l’artiste ont besoin d’audace et du sens de l’initiative. Mais à ce jour, analyse-t-il, «les artistes semblent l’avoir mieux réussi que d’autres. Ils ont plus de liberté. Ils voient le monde d’une certaine façon. Dans les entreprises malheureusement cette audace manque. Nous sommes enfermés dans des logiques très cartésiennes très classiques et qui ne correspondent pas à nos valeurs culturelles». Cette rencontre de l’Iam vise en somme, à amener les futurs entrepreneurs à s’inspirer du monde des artistes qui travaillent sur la base de la créativité.
9 Commentaires
Ancien Iamois
En Juin, 2012 (14:38 PM)Diabira
En Juin, 2012 (14:51 PM)Bo
En Juin, 2012 (17:58 PM)Conseil
En Juin, 2012 (18:00 PM)le nouveau régime n'est pas dupe.
wa salam.
Fatou Fatou
En Juin, 2012 (14:26 PM)Deg Jam
En Juin, 2012 (21:55 PM)Asse
En Juin, 2012 (11:44 AM)La Cohérence du vote du 25 mars voudrait que l'on continue à se débarasser du système Wade au soir du 1er Juillet en élisant une Assemblée de rupture avec Benno Bokk Yakaar qui cristallise l'essentiel des forces du 23 juin, des Assises Nationales qui oeuvrent au service du Peuple. Je donnerai mon vote à Bokk Yakaar pour permettre une majorité de rupture à l'Assemblée.
Asse
En Juin, 2012 (12:39 PM)La Cohérence du vote du 25 mars voudrait que l'on continue à se débarasser du système Wade au soir du 1er Juillet en élisant une Assemblée de rupture avec Benno Bokk Yakaar qui cristallise l'essentiel des forces du 23 juin, des Assises Nationales qui oeuvrent au service du Peuple. Je donnerai mon vote à Bokk Yakaar pour permettre une majorité de rupture à l'Assemblée.
Gislain
En Juin, 2012 (12:33 PM)Une fois a l’assemblé national les députés de Taxawu Askan Wi vont faire face aux problèmes de l’emploi.
Ils vont faire des propositions de loi en faveur d’un important fond d’appui a l éducation, la
Formation professionnelle décentralisé, l emploi des jeunes, des femmes et des personnes du troisième âge.
Le principe est simple c’est de rassemblé les chercheurs d’emploi et porteur de projets sans distinction d’âge et de sexe, les montrer a l état du Sénégal pour qu’ensemble nous trouvions des solutions avec les ressources
Financières de l’état et de la coopération internationale
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