Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a pris deux nouvelles mesures, mardi 16 juillet. Il a fixé à 5 millions de francs CFA le seuil à partir duquel toute personne entrant ou sortant d’un pays membre de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) avec des fonds doit déclarer ceux-ci auprès des Douanes concernées. Il en sera ainsi aussi pour le paiement d’une dette en espèces ou par instruments négociables au porteur, «qu’il s’agisse d’une opération unique ou de plusieurs opérations qui apparaissent liées», souligne L’Observateur, reprenant la Banque centrale.
Jusque-là, constate le journal, «le contrôle des changes dans l’espace UMOA n’était pas très rigoureux et il y avait même beaucoup de facilités pour les citoyens résidents de la Zone». Citant les Douanes sénégalaises, la source rappelle que, pour le Sénégal par exemple, les résidents des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et les fonctionnaires des États membres établis à l’étranger pouvaient détenir, à l’entrée ou à la sortie du territoire, en provenance ou vers un autre point de l’espace sous-régional, un montant illimité de francs CFA sans obligation de déclaration. «Vous pouvez également détenir des devises d’un montant illimité, mais vous êtes tenu de les céder, dans un délai de 8 jours, à un intermédiaire habilité (banque, bureau de change, etc.)», signale l’administration douanière.
En outre, renseigne la même source, si le concerné quitte le Sénégal pour un pays hors UEMOA, «il peut détenir jusqu’à [l’équivalent de] 2 millions de francs CFA en devises. En plus de ce montant, il peut détenir d’autres moyens de paiement (chèques de voyage, chèques visés, cartes de crédit, etc.)».
L’Observateur rappelle que les ressortissants des pays non membres de l’Union sont tenus de déclarer les devises, ou tout autre moyen de paiement, à partir d’un montant correspondant à 1 million de francs CFA, à l’entrée du Sénégal, et s’ils veulent sortir du pays avec plus de 500 000.
Jusque-là, constate le journal, «le contrôle des changes dans l’espace UMOA n’était pas très rigoureux et il y avait même beaucoup de facilités pour les citoyens résidents de la Zone». Citant les Douanes sénégalaises, la source rappelle que, pour le Sénégal par exemple, les résidents des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et les fonctionnaires des États membres établis à l’étranger pouvaient détenir, à l’entrée ou à la sortie du territoire, en provenance ou vers un autre point de l’espace sous-régional, un montant illimité de francs CFA sans obligation de déclaration. «Vous pouvez également détenir des devises d’un montant illimité, mais vous êtes tenu de les céder, dans un délai de 8 jours, à un intermédiaire habilité (banque, bureau de change, etc.)», signale l’administration douanière.
En outre, renseigne la même source, si le concerné quitte le Sénégal pour un pays hors UEMOA, «il peut détenir jusqu’à [l’équivalent de] 2 millions de francs CFA en devises. En plus de ce montant, il peut détenir d’autres moyens de paiement (chèques de voyage, chèques visés, cartes de crédit, etc.)».
L’Observateur rappelle que les ressortissants des pays non membres de l’Union sont tenus de déclarer les devises, ou tout autre moyen de paiement, à partir d’un montant correspondant à 1 million de francs CFA, à l’entrée du Sénégal, et s’ils veulent sortir du pays avec plus de 500 000.
4 Commentaires
Adada
En Juillet, 2024 (15:32 PM)Quelle transparence
Ces histoires d'argent me pompent l'air. Toutes ces lois semblent concerner les pauvres goorgorlous
Les vrais voleurs qui blanchissent des milliards eux trouvent apparemment le moyen de faire du banditisme et les transferts de fonds. A voir les sommes blanchies il.ne peut y avoir que des complices de gros calibres.
Poursuivez les plutôt que de fatiguer les goorgorlous
La bancarisation pose de plus en plus de problème. Car au nom de la sécurité les clients disposent de plus en plus difficilement de.leur argent
Imaginez, il y a des monnaies digitales gérées par des.institutions financières qui voudraient remplacer votre cash par des jetons expirables !
Profane
En Juillet, 2024 (17:02 PM)1/ Et cette présumée affaire entre des maliens et 9 agents sénégalais dont parle la presse ces temps-ci ? Donc avant cette mesure on ne pouvait pas arrêter les maliens ?
2/ A l’intérieur d’un même pays, peut-on se déplacer avec n’importe quelle somme ?
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