Peuple du Burkina Faso
Aujourd’hui 31 octobre 2014, les forces armées nationales prenant acte de la démission du président du Faso, chef de l’Etat en date du 31 octobre 2014, conformément aux dispositions constitutionnelles, constatant la vacance du pouvoir ainsi créée, considérant l’urgence de sauvegarder la vie de la nation et à la suite du communiqué délivré le 30 octobre 2014, décident que j’assumerai pour compter de ce jour les responsabilités de chef de l’Etat.
L’engagement est pris de procéder sans délai à des consultations avec toutes les forces vives et les composantes de la nation en vue du processus devant aboutir au retour à une vie constitutionnelle normale.
Un appel est lancé à toutes les citoyennes et à tous les citoyens organisés dans les différentes sphères de la vie nationale à répondre aux sollicitations qui leur seront adressées.
Les forces de défense et de sécurité prendront toutes les dispositions nécessaires qui s’imposent pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national.
Cette déclaration annule toute disposition contraire.
Ouagadougou, le 31 octobre 2014
Général de division Nabéré Honoré Traoré
27 Commentaires
Degg Deug
En Octobre, 2014 (15:08 PM)c comme ca qu' ils s'installent petit à petit....nos chers dictateurs.....
Tagoo
En Octobre, 2014 (15:15 PM)A Dieu!!
En Octobre, 2014 (15:16 PM)Siera 1
En Octobre, 2014 (15:20 PM)Doff
En Octobre, 2014 (15:21 PM)Tall Mamadou
En Octobre, 2014 (15:21 PM)Peuls,
En Octobre, 2014 (15:29 PM)Ba
En Octobre, 2014 (15:29 PM)Mènera le Burkina a bon port et l
Ne fera pas comme son camarade dadis de la gui née comme on dit (tour dafa nekh)
Mo
En Octobre, 2014 (15:33 PM)One Love
En Octobre, 2014 (15:34 PM)Bayoogambia
En Octobre, 2014 (15:38 PM)Pharoah
En Octobre, 2014 (15:44 PM)Espérons que la chute de Compaoré ne soit pas récupéré par les militaires et que bientot un gouvernement démocratiquement élu soit en place
Fasonabè
En Octobre, 2014 (15:44 PM)S
En Octobre, 2014 (15:48 PM)Peuls,
En Octobre, 2014 (15:57 PM)Diop72
En Octobre, 2014 (16:01 PM)Les Camerounais doivent mediter sur cette victoire, quoique partielle pour moi !
Legitimation
En Octobre, 2014 (16:03 PM)L'observateur
En Octobre, 2014 (16:35 PM)L’historien anglais Michaël Foot disait que «les hommes de pouvoir n'ont pas le temps de lire; et les hommes qui ne lisent pas sont impropres au pouvoir». Les dirigeants africains actuels devraient, à l’évidence, s’inspirer de cette assertion.
A l’heure où l’économie mondiale souffre de la crise économique, le Continent noir, lui, souffre de ses dirigeants. De ceux qui, dès les premières lueurs d’une «liberté» recouvrée, ont oublié les discours mobilisateurs pré-indépendances pour s’essayer à trouver les moyens de prolonger l’exercice du pouvoir. De ceux qui se sont affranchis du joug colonial pour rester, à n’importe quel prix, prisonniers d’un pouvoir avilissant. De ceux pour qui le goût du pouvoir vaut bien plus que les guerres civiles dont ils sont à l’origine et qui ont fait des centaines de milliers de victimes. De ceux qui s’attèlent à vite s’enrichir sur le dos du peuple avant que ne se réveillent certaines consciences rebelles pour mettre fin, d’une manière brutale, et souvent sanglante, à la dilapidation et aux détournements des fonds publics.
Et pendant qu’ils se disputent les miettes que leur confère parfois un pouvoir souvent illégitime, l’Occident pille leurs ressources devant des populations crédules et fatalistes et une intelligentsia au silence bien complice.
Aujourd’hui, l’équation que nos dirigeants s’ingénient à résoudre n’est point de voir comment sortir les populations de leurs souffrances, mais plutôt comment faire durer les privilèges souvent indus que leur procure le pouvoir. Et cela, bien évidemment, suscite des vocations. Mon propos, à ce titre, va paraître cru.
Première vocation : la prolifération des «prostitués» politiques sous l’emprise d’une transhumance au parfum de corruption et de compromission, avec, à la clé, la promesse d’un fauteuil douillet au sein des hautes sphères de l’Etat.
Seconde vocation : travestir les principes démocratiques élémentaires pour se maintenir au pouvoir. Ou pour le transmettre… à leurs proches. Pas forcément la famille politique. La famille… tout court. Ainsi, s’essaye-t-on de plus en plus à poser maladroitement les jalons d’une succession à travers des tentatives de «filialisation» du pouvoir. Histoire de reproduire les mêmes modèles qui maintiendront toujours l’Afrique en position d’éternelle assistée.
Alors, la crise ? Elle restera toujours chevillée au corps de l’Afrique tant qu’elle ne s’affranchira pas de ces «modèles-types» de dirigeants. Et malheureusement, nous ne vivrons pas assez longtemps pour en être les témoins. Pour dire que ce n’est pas demain la veille.
Peuls,
En Octobre, 2014 (16:41 PM)Dddd
En Octobre, 2014 (16:46 PM)Faso
En Octobre, 2014 (17:34 PM)Les burkinabés , soyez vigilant le pouvoir n 'a pas changé de main . Il est toujours entre les mains de l'armée....
Deug
En Octobre, 2014 (18:36 PM)Farida
En Octobre, 2014 (18:48 PM)(« On peut tuer un homme, mais on ne peut pas tuer ses idées »
- « L’esprit de liberté, de dignité, de compter sur ses propres forces, d’indépendance et de lutte anti-impérialiste doit souffler du Nord au Sud, du Sud au Nord et franchir allègrement les frontières. D’autant plus que les peuples africains pâtissent des mêmes misères, nourrissent les mêmes sentiments, rêvent des mêmes lendemains meilleurs. »
,Thomas SANKARA MAGNIFIQUE!!!!!!! bravo au peuple Burkinabé
Peuls,
En Octobre, 2014 (19:28 PM)Caporal Chef
En Octobre, 2014 (19:30 PM)Démocrate
En Octobre, 2014 (19:45 PM)Oust!!!!!
En Octobre, 2014 (20:19 PM)Paul Biya et sa femme bizarre bizarre là
Ce fou de Yaya Diamé
Faure Ayadéma le dragueur
Ali Bongo Ondimba
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo
José Eduardo Dos Santos
Yoweri Museveni
Robert Mugabe
Idriss Déby Itno
Omar el-Béchir
Issayas Afeworki
Abdelaziz Bouteflika
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