Le Collectif des Prestataires et Investisseurs sénégalais de l’Aéroport International Blaise Diagne (COPIS) et l'Union des Acteurs du Fret (UAF), ont interpellé l’Etat du Sénégal sur l’absence d’accompagnement dans ce contexte marqué par l’arrêt d’activité.
« Nous saluons les mesures initiées pour la sauvegarde des emplois mais aussi pour venir en aide aux entreprises les plus impactées notamment celles évoluant dans le secteur du Transport en général et du Transport Aérien en particulier », a salué les deux entités dans un communiqué.
Cependant, les deux entités, « fortement implantées» parce qu’évoluant exclusivement à l’AIBD, regrettent l’absence de prise en compte de leur secteur. « Nous regrettons, l’absence d’implication et de prise en compte du secteur extra-aéronautique et du fret dans la mise en place des mesures d’accompagnement des entreprises fortement impactées et plus globalement dans la gestion de cette crise qui les concerne au plus haut niveau. »
Il dénonce les propositions de renvoi vers un fonds de garantie et de bonification pour disposer de crédit, de trésorerie et de prêt auprès des établissements financiers.
Le collectif regrette également l’absence d’accompagnement quelconque de l’Etat envers les entreprises presque à l’arrêt avec la fermeture de l’Aibd.
Ainsi, COPIS et l’UAF se demandent comment l’Etat du Sénégal peut demander aux entreprises du secteur privé d’aller emprunter pour payer au minimum 70% des salaires habituels, alors que les problèmes des entreprises vont au-delà des salaires .
« Nous précisons ainsi que la nature de nos activités avec les énormes problèmes connus des plus hautes autorités, ne permet pas d’emprunter pour payer une masse salariale colossale à presque 3 000 employés sans aucun accompagnement de l’Etat, qui reste le seul garant de la survie de nos entreprises en cette période de crise inédite », disent-ils.
Par conséquent, le COPIS et l’UAF souhaitent bénéficier d’un accompagnement de l’Etat, sur l’attribution de fonds non remboursables, une garantie intégrale des différents crédits sollicités pour la relance des activités, et la grâce fiscale.
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