La diaspora sénégalaise est un acteur économique plus que jamais incontournable. Une réalité qui a encore été confirmée par la Banque centrale des États de l’Afrique de l'Ouest (BCEAO) qui publie, ce jeudi 23 janvier 2025, le rapport statistique des comptes extérieurs du Sénégal consacré à l’examen de la balance des paiements au titre de l’année 2023.
Il ressort de celui-ci que les transferts de fonds des Sénégalais de l’extérieur ont atteint 1842 milliards de francs CFA en 2023 contre 1600 milliards de francs CFA en 2022.
Ce qui montre, selon François Sène, directeur national de la BCEAO pour le Sénégal, « l’effort continu de la diaspora pour financer l’économie ».
Cependant, constate-t-il pour le déplorer lors de la journée de diffusion de ces chiffres, « une étude récente de la BCEAO et de l’ANSD a montré que 79 % de ces 1 800 milliards restent tournés vers la consommation ». Alors que l’idéal serait que ces importants flux financiers provenant de fils et filles du pays puissent financer le développement afin de permettre au Sénégal d’avoir une croissance plus inclusive.
Pour inciter la diaspora à investir dans le développement, le nouveau régime - dans son nouveau référentiel de développement économique - a annoncé des leviers comme les diasporas-bonds (ou patriotes-bonds) qui vont permettre à la diaspora d’investir dans tous les segments de l’économie. Dans le même sillage, la création d’une banque pour la diaspora est en gestation, comme annoncé par le Premier ministre Ousmane Sonko lors de sa déclaration de politique générale en décembre.
19 Commentaires
Djey
il y a 1 semaine (14:33 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (14:39 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (16:16 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (16:56 PM)Est-ce Fiable ?
il y a 1 semaine (18:16 PM)Si oui, comment et pourquoi ?
lol !
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il y a 1 semaine (18:57 PM)Pourtant, elles ont mes 90 millions que j'ai dûrement gagnés.
J'ai envoyé au Sénégal, en moyenne 40 millions par années depuis près de 10 ans. Comme le dit cet article à juste titre l'essentiel de ces envois est dirigé vers la consommation. Nous ne pouvons pas investir à ces de toutes ces histoires d'arnaque, la famille qui bouffe ton argent, les gens qui profitent de ton éloignement, etc.
On préfère mettre notre argent à l'abris, dans l'immobilier, en attendant de rentrer, revendre, créer une société et investir dans des domaines plus rentables. Cependant, même avec l'immobilier on a du mal à avoir des gens de confiance. Pour preuve, aujourd'hui des organes de l'Etat (CDC et SAPCO) ont mon argent et je ne peux même pas leur parler au téléphone. Ce, sans compter qu'avec les changements de régimes et des gouvernants qui peuvent prendre n'importe quelle décision qui affectera négativement ton investissement, ce n'est pas quelque chose qui nous encourage. On m'avait proposé un terrains sur le site de l'ancien aéroport à 80 millions, j'ai failli acheter. Si je l'avait fait et qu'aujourd'hui le nouveau gouvernement annulle le lotissement qu'est ce que j'allais faire ? Ca m'est arrivé sur la corniche de Guédiawaye et je m'apprête à porter plainte contre le promoteur pour une histoire de 20 millions.
Bref, nous ne nous voyons pas encouragés à investir dans le pays parce qu'il y'a trop d'insécurité juridique, d'arnaque et de manque de professionnalisme.
J'espère qu'avec la banque de la diaspora qui s'annonce les choses vont changer pour le meilleur.
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il y a 1 semaine (14:48 PM)Mor Khoudia
il y a 1 semaine (14:41 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (15:09 PM)France à Fric
il y a 1 semaine (14:51 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (15:43 PM)Abou
il y a 1 semaine (15:13 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (15:29 PM)Thièbou xaalis, lu muy saff?
I.a.
il y a 1 semaine (15:27 PM)### 1. **Fixez des limites claires**
Vous avez le droit de dire non, même à votre famille, surtout lorsque vous sentez que votre générosité est exploitée. Expliquez calmement que vos ressources sont limitées et que vous ne pouvez pas répondre à toutes les demandes.
### 2. **Apprenez à différencier les priorités**
Aidez uniquement lorsque vous êtes sûr que cela répond à un véritable besoin et que votre aide sera utilisée correctement. Si nécessaire, privilégiez des formes d'aide concrètes, comme payer directement un service (ex. : envoyer l’argent au bailleur plutôt qu’à un proche).
### 3. **Mettez en place des règles financières**
- Ne donnez pas plus que ce que vous pouvez vous permettre de perdre.
- Réservez une partie de vos revenus pour vos propres projets et votre sécurité.
- Si quelqu'un vous demande un prêt, considérez que cela pourrait ne pas être remboursé et prenez votre décision en conséquence.
### 4. **Réfléchissez à des solutions alternatives**
Dans le cas des terrains, par exemple, si votre cousin vous a arnaqué, cherchez un moyen légal ou communautaire pour résoudre le conflit. Parfois, discuter avec une personne de confiance ou un médiateur peut aider.
### 5. **Prenez soin de vous-même**
Ne sacrifiez pas votre santé mentale et financière pour les autres. Si vous sentez que la pression devient trop forte, prenez du recul. Pensez aussi à investir dans votre avenir (épargne, formation, etc.) plutôt que d’épuiser vos ressources pour des personnes qui ne respectent pas vos sacrifices.
### 6. **Communiquez fermement, mais avec respect**
Expliquez à votre famille que votre rôle ne peut pas être celui d’un sauveur financier. Si certains continuent d’abuser, réduisez les interactions ou évitez les discussions sur l’argent.
En résumé :
Aider "ngir Yalla" (pour Dieu) ne signifie pas vous rendre vulnérable ou exploité. Faites preuve de discernement dans vos décisions et rappelez-vous que prendre soin de vous-même vous permettra de mieux soutenir les autres à long terme.
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il y a 1 semaine (15:36 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (16:14 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (19:53 PM)Siki
il y a 1 semaine (15:41 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (16:35 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (17:32 PM)C’est une évidence d’affirmer que le Sénégal serait gagnant en arrêtant d’emprunter aux bailleurs internationaux et d’inciter ses propres enfants à investir chez eux. La première étape, et non la moindre, est de gagner la confiance des potentiels investisseurs sénégalais. Je crois pouvoir dire qu’elle est loin d’être gagnée. Au Sénégal, le risque de voir son investissement partir en fumée est énorme et la probabilité de faire reconnaître son droit infime. Nous sommes, à coup sûr, quelques milliers qui seraient prêts à répondre à l’appel et qui ne chercherons pas à gagner de l’argent sur le dos de la nation. C’est qui est tout aussi sûr, c’est que nous ne voulons pas, non plus, nous faire gruger.
Il y a aussi, au Sénégal, des postes très budgétivores inutilement et qui se multiplient à foison. Je prends l’exemple des PCA. La présidence d’un conseil d’administration peut et doit être lié à une fonction déjà rémunérée. Ainsi, le pca n’est qu’indemnisé en dépenses réelles, le cas échéant. Le PCA du théâtre national, par exemple, peut être un cadre du ministère de la culture qui a son salaire de cadre et qui ne sera indemnisé en tant que PCA que lorsqu’il a des frais réels sur ce registre. Cela n’a l’air de rien à l’échelle d’une institution, mais multiplié à foison…….
Mais Bien Sur !
il y a 1 semaine (18:16 PM)On annonce une somme mirifique à grande pompe comme elle était l'œuvre du pastef.
S V P ,cessez de prendre les gens pour des gogos.
Depuis que Zorro Sonko est arrivé wakh,wakh ,wakh rek !
Il est temps de poser des actes en accord avec les préoccupations des sénégalais.
Les priorités sont ailleurs.
TOUR LEUNDEUM BI DOYNA !
Yarimayo
il y a 5 jours (11:13 AM)Participer à la Discussion