Tout est bien qui finit bien. La fin des états généraux de l’industrie et du commerce marque le début d’une nouvelle ère pour l’économie sénégalaise. Ces assises, qui ont duré 48 heures, avec huit panels et des thématiques différentes, ont pris fin le vendredi 18 octobre sur de bonnes notes. Ces deux journées de travaux, d’échanges et de partage ont permis au ministre de l’Industrie, du Commerce et des PME-PMI, Serigne Guèye Diop, de s’enquérir de la situation des acteurs et de peaufiner des stratégies et solutions durables pour le développement industriel du Sénégal.
Venus nombreux assister à ces concertations, les investisseurs, le patronat, le secteur privé et les partenaires internationaux ont exposé les problématiques du secteur. En droite ligne avec la vision d’un Sénégal prospère, juste et souverain à l’horizon 2050, le ministre de l’Industrie, du Commerce et des PME-PMI se joint au projet du chef de l’État Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour un changement radical de cap.
Pour le domaine de l’industrie et du commerce, un diagnostic complet a été fait à travers ces journées de concertation sur les problématiques relatives à l’industrialisation, au développement du commerce intérieur et extérieur, à l’environnement des affaires et des PME-PMI. Il est question, pour le ministre, d’une politique vigoureuse de développement fondée sur une réappropriation de notre souveraineté et sur une reprise en main de notre destinée dans des secteurs-clés de la vie de la nation.
Serigne Guèye Diop de remarquer que « le Sénégal n’a que trop souffert de sa forte dépendance de l’extérieur pour nourrir ses populations, bref (s’il a existé), de l’incurie des politiques industrielle et commerciale mises en œuvre jusqu’à présent ».
Ainsi, estime-t-il, « le temps est venu, pour nous, de repenser notre modèle de développement, de révolutionner nos stratégies d’industrialisation et notre politique commerciale et leur mise en cohérence, de fixer de manière claire les objectifs concernant le rôle et la place que l’on veut donner à nos entrepreneurs nationaux dans une économie régionale et internationale de plus en plus complexe et compétitive ».
Producteur et exportateur de matières premières telles que l’or, le zircon, l’arachide, l’anacarde, etc., le Sénégal importe la totalité de nos besoins en produits finis. « Notre tissu économique est extrêmement faible avec trop peu d’entreprises. Notre secteur privé national, comparé à la taille de ses unités et à la part des investisseurs extérieurs, ne dispose pas des coudées franches pour s’imposer ni sur le marché national ni sur le marché international », a souligné l’autorité.
« À cela s’ajoute l’aggravation de nos liens de dépendance vis-à-vis de l’extérieur qui a rendu les finances publiques exsangues : rien que la facture de nos achats nous a coûté en 2023 plus de 816 milliards de FCFA, rien que pour cinq produits de consommation courante (riz, médicaments, blé, maïs et huile de palme).
Ce qui dénote une illustration parfaite du statut fort peu glorieux du Sénégal pays importateur net de produits alimentaires (PDINPA) ».
Ainsi, pour renverser la tendance et faire du Sénégal un pays industriel, Serigne Gueye Diop a rassuré les entrepreneurs. « Nous accompagnerons et protégerons nos groupes industriels. Nous les ferons émerger et nous les armerons face à une mondialisation complexe, difficile et profondément menaçante afin de faire du Sénégal, un pays productif, souverain, durable et prospère ».
5 Commentaires
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il y a 1 semaine (16:53 PM)Tous en semble nous y arriverons
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il y a 1 semaine (20:15 PM)Cela donne raison à ceux qui disent qu’ils sont pas préparés et ne comptent que sur l’expertise des fonctionnaires pour avoir un programme. Alors qu’on nous dit que le projet a réfléchi sur tout.
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il y a 1 semaine (16:06 PM)Sonko Momom Diomaye
il y a 1 semaine (16:04 PM)Sa femme lui a dit un jour qu'il est intelligent avec l'après l'avoir fait découvrir le Nirvana
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