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«Au niveau de l’Uemoa, la Chambre consulaire régionale constitue la plateforme entre l’exécutif de l’Uemoa, le relais entre les États, la commission et le secteur privé. Et à ce jour, j'ai quelques inquiétudes. Oui, elle existe la fédération mais, la fédération n’est pas reconnue par la commission de la Cedeao. C’est une problématique qui est réelle», s’inquiète-t-il. Avant de demander à la présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Aminata Touré, à «prendre à bras le corps» ce dossier qui, pour lui, est «éminemment important». Ce, afin que l’État du Sénégal porte le plaidoyer à côté de la Cedeao pour mettre en place un dispositif juridique qui puisse installer la Chambre de commerce régionale. Laquelle, selon lui, prendra en compte «les préoccupations du secteur privé dans le processus d’intégration».
De l’avis de Cissé Lô, les Chambres consulaires à côté du Conseil économique, social et environnemental des États membres pourraient aider à la mise en place d’un dispositif opérationnel pour l’exécution des dispositions du traité qui donne droit aux opérateurs économiques de se déplacer librement avec leurs marchandises, avec l’argent pour les échanges intra-communautaires».
L’opérateur économique a également demandé à Aminata Touré d’accorder une audience au président de l’Union des Chambres de commerce du Sénégal et aux présidents de Chambre de commerce pour échanger davantage.
La présidente du Cese, pour sa part, a rassuré l'opérateur économique. «Je peux tout de suite vous dire que l’Union des Chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture du Sénégal, dirigé par mon collègue Serigne Mboup, pourra toujours compter sur le Conseil économique, social et environnemental pour justement mener de l'avant et accompagner toutes ces mesures que vous souhaitez», rassure Aminata Touré.
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