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Economie

Suspension de l’exportation de l’arachide : ‘’Ce n'est pas une bonne décision pour deux raisons’’ (Economiste)

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Suspension de l’exportation de l’arachide : ‘’Ce n'est pas une bonne décision pour deux raisons’’ (Economiste)
Le Sénégal a pris la décision de suspendre l’exportation de la graine d’arachide. La mesure prend effet à compter du 15 novembre 2024. Une décision que ne partage pas l’économiste Magaye Gaye qui invite le gouvernement à revoir sa position. « Ce n'est pas une bonne décision pour deux raisons », dit-il.  

La première raison est liée au fait que le Sénégal ne dispose pas de capacités industrielles pour traiter toute la production arachidière estimée à 1 million de tonnes par le ministre de l'agriculture, Mabouba Diagne. « De nombreuses corrections techniques et managériales devraient être engagées pour rendre compétitives des unités longtemps paralysées par l'interférence du politique dans leur gestion », prévient-il.

La deuxième raison renvoie à la nécessité d’observer une phase transitoire le temps de réhabiliter l'outil industriel afin de se donner les capacités de transformer la production. D’ici là, il faut bien se résoudre à « permettre aux millions d'agriculteurs sénégalais de vendre leur production à des prix rémunérateurs quitte à aller vers les exportations ». Pour Magaye Gaye, c’est une exigence de la lutte contre la pauvreté en milieu rural.  

Dans cette phase transitoire, Magaye Gaye propose deux solutions à l'État. D’abord envisagé la possibilité de réserver des quotas à l’industrie locale en fonction de la capacité disponible. Ensuite « relever significativement le prix d'achat officiel au producteur ». Et, s’il le faut, subventionner les industriels performants en imposant la commercialisation de l’huile sur le marché Sénégal. Ceci, sur la base d'un cahier de charges signé au préalable.

Magaye Gaye se dit tout de même rassuré après avoir écouté le Premier ministre Ousmane Sonko. « Les précisions faites sur la question par le Premier Ministre sont rassurantes. Il ne s'agit pas en effet de stopper net les exportations mais de mieux organiser celles-ci au travers de la SONACOS en ayant en perspective de satisfaire d'abord les besoins nationaux », dit-il.


11 Commentaires

  1. Auteur

    Gayegaye

    En Novembre, 2024 (11:37 AM)
    et si l'Etat décide de tout acheter puis de revendre la surproduction aux étrangers, vous en dites quoi?
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  2. Auteur

    En Novembre, 2024 (11:37 AM)
    DONNE TON ET PRECISE TON DIPLOME ; C'est facile de se présenter comme " ECONOMISTE " et passer son temps à raconter des bobards .



    Vos ARGUMENTS SONT D4UNE Pauvreté honteuse.
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    Auteur

    En Novembre, 2024 (12:12 PM)
    Tous les commentaires précédant émanent des répondeurs automatiques de PASTEF qui justifient toute décision de leur gourou. A leurs yeux l'Etat est capable de tout. Lisez leurs commentaires, vous verrez qu'ils vivent durant les années 1960, même s'ils prétendent être jeunes et les seuls patriotes capables de réfléchir. Mais la souveraineté et l'industrialisation ne se décrètent pas , mais se construisent pas à pas à force d'amélioration de la compétitivité des secteurs productifs .
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    Auteur

    En Novembre, 2024 (12:16 PM)
    C'est du verbiage tout ça ! Il ne fait focus que sur le prix rémunérateur pour le producteur, ce qui n'est pas mal en soi, mais que dire de la subvention sur les engrais et les semences ? L'Etat se saigne pour voir nos meilleures graines quitter le pays ! Il parle de quelle phase transitoire ? C'est dans la contrainte qu'on fait avancer les choses. C'est une très bonne décision à mon avis.
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    Auteur

    Azer

    En Novembre, 2024 (12:21 PM)
    Ces pseudo économistes ne comprennent rien à l'industrie.

    C'est des rêveurs
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    Auteur

    En Novembre, 2024 (12:35 PM)
    Ne vous fatiguez pas à répondre à ce Maguère Gaye. Si vous avez suivi ses interventions, pour lui il n y a rien de bon dans les décisions prises par le gouvernement PASTEF jusqu'ici. C'est du Bougane Gueye, version économie.
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    Auteur

    Mmt

    En Novembre, 2024 (12:56 PM)
    Ces faux économistes sont envoyés par les lobbies qui profitent de l’exportation de l’arachide.
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    Auteur

    En Novembre, 2024 (14:00 PM)
    L'Etat fournit les semences et subventionne l'engrais et ensuite on veut lui demander de tout exporter au point de priver la SONACOS de graines. Si on veut la souveraineté on doit pouvoir produire de l'huie d'arachide et le consommer ce qui était le cas avant l'arrivée de Wade. Maintenant on nous importe de l'huile de moins bonne qualité et on fait tomber le tissu industriel. La Sonacos qui fonctionne c'est des emplois directs et des emplois indirects bon pour l'economie. Consommer de l'huile de la sonacos c'est bon pour la santé mais surtout bon pour notre balance commerciale. A cet économiste, il faut dire que presque toutes les usines sont en marche actuellement. Quelques fois, je me demande ou trouve t on nous experts et quelle compétence ont il ?
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    Auteur

    En Novembre, 2024 (14:13 PM)
    Vous parlez de surplus que les industries de peuvent pas traiter

    Mais vous oubliez que nous avons besoin d arachide pour nos basse le mbakhal saloum le ngalax le tiga degue pour nos plat
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    Auteur

    Vision

    En Novembre, 2024 (14:29 PM)
    L’agriculture est la filière la plus subventionnée au Sénégal : l’Etat subventionne les semences, les engrais, le matériel agricole et le prix au producteur. Pour autant, est-ce que la situation économique et sociale a beaucoup progressé dans le monde rural ? Est-ce que l’agriculteur paie un impôt sur le revenu ? Pourtant avec une bonne récolte on gagne en une saison beaucoup plus qu’un smicard toute l’année et pourtant ce dernier paie l’impôt sur le revenu pour contribuer à l’effort de développement de son pays. Le paysan lui, joue au misérable, demande des vivres de soudure, des bourses de sécurité familiale, des aides, et ses enfants sont prioritaires dans l’attribution des bourses scolaires, sous prétexte de pauvreté. Il faut mettre fin à ce misérabilisme qui enfonce le monde rural depuis les indépendances, il faut formater les esprits! Que l’Etat paie un très bon prix, tous les producteurs seront ainsi répertoriés et l’impôt sur le revenu prélevé à la source. Sinon ce ne sera que du Ribba et ils n’avanceront jamais.
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    Auteur

    Musa

    En Novembre, 2024 (15:17 PM)
    Si l'huile pour faire la cuisine va nous coûter 600 FCFA le litre c'est une bonne chose, mais si le prix reste le même alors laissez le paysan vendre le fruit de son dur labeur aux plus offrants
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