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C'est encore la paralysie dans le système éducatif. A Bounkiling, dans la région de Sedhiou, la journée morte décrétée par les deux syndicats d'enseignants CUSEMS et SAEMS a été largement suivie, rapportent nos confrères de la RFM.
Cette grève intervient au lendemain de la manifestation ayant conduit à l'interpellation de quelques élèves et du principal d'un lycée. Ces derniers ont été libérés certes, mais les syndicalistes ont maintenu leur mot d'ordre.
Sur la RFM,le secrétaire général du SAEMS s'explique. ‘’L'objectif de cette grève, c'est pour dénoncer les conditions dans lesquelles le principal a été arrêté ainsi que ses élèves. Nous jugeons arbitraire cette arrestation de la part du commandant de brigade de Bounkiling et nous la dénonçons jusqu'à la dernière énergie, parce que le principal c'est un chef d'établissement et il ne doit pas être appréhendé au même titre que les élèves. Si on le fait, c'est pour l'humilier et nous contestons vivement cette humiliation. Nous interpellons qui de droit pour que ces genres de pratiques cessent dans les écoles publiques’’, a déploré Serigne Fallou Daffe.
5 Commentaires
Fan De Messi
En Novembre, 2024 (14:57 PM)Reply_author
En Novembre, 2024 (16:31 PM)Journalisme?
En Novembre, 2024 (14:59 PM)Reply_author
En Novembre, 2024 (15:44 PM)Reply_author
En Novembre, 2024 (17:28 PM)je vous donne la version des faits.
pour protester contre le déficit d'enseignant dans l'établissement, les élèves ont déclenché leur mouvement d'humeur en barrant la route nationale. La gendarmerie est intervenue pour libérer le passage, il s'en est suivi des jet de pierres et l'arrestation de quelques élèves. le principal ayant eu vent de cela est sortie pour demander leur libération. Face au refus des gendarmes d'accéder à sa requête, le principal lui même s'est constitué en bouclier et à demandé aux gendarme de l'arrêter ou de libérer les élevés. Il sera par suite conduit à la gendarmerie de Bounkiling à travers deux véhicules différents (un pour les élèves et un autre pour lui). Malgré l'intervention des autorités (IEF, Prefet), et la décision du commandant de le laisser rentrer chez lui , le principal jouait la carte de la victimisation de 10h du matin à 23h.
En résumée, il n'y a jamais eu d'arrestation, c'est seulement quelqu'un qui cherchait à faire la une de l'actualité. Conséquence une journée perdue pour nos élèves.
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En Novembre, 2024 (15:14 PM)04
En Novembre, 2024 (15:14 PM)Et puis, il a été libéré, où est le problème. Pourquoi faire un débrayage alors que le syndicat peut envoyer une lettre au préfet pour dénoncer ce fait.
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