Les résultats de l’évaluation des
apprentissages dans le cadre du programme Jangandoo de la Coalition des
synergies pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) ont révélé
un faible niveau des enfants enquêtés dans le département de Diourbel et
à Touba où 73,5 pour cent de la cible n’ont pas réussi à valider les
items liés au test de lecture.
Outre
la lecture, les 1.600 enfants qui ont été évalués présentent aussi des
insuffisances en mathématiques et culture générale.
Pour la classe de CE1 retenue comme le niveau médian dans le cadre du
processus et de la méthodologie de l’enquête, 95,5 pour cent des
enfants n’ont pas validé les questions posées en calcul.
Aussi, pour le test global qui touche aux trois domaines (lecture,
calcul et culture générale) 89,5 pour cent des enfants ont échoué.
D’où l’inquiétude et le vif débat entre les différents partenaires de
l’école par rapport aux résultats présentés dimanche au cours d’un
atelier présidé par le préfet du département, Saer Ndao.
''Il fallait susciter l’interrogation et le débat et cela a été fait.
L’intérêt c’était de voir qu’il y a problème et cela a été fait. On a
réussi à faire croire à tout le monde que le problème c’est lui'', a
ainsi indiqué M. Ndao.
Il a souligné à l’adresse des enseignants toute l’importance ''de
l’introspection, de l’autoformation et de la formation par l’exemple''.
Selon lui, cette posture qui incombe aux enseignants vient s’ajouter aux
efforts consentis par l’Etat pour assurer leur formation.
Avec ce programme inspiré des expériences développées en Inde et au
Mali, il s’agissait de trouver des enfants de 6 à 14 ans dans leur
foyer et de les tester en vue d’évaluer le sens, l’intérêt et le niveau
d’acquisition des apprentissages.
A ce propos, le rapport présenté dimanche devra servir d’outil pour
engager un travail de communication et de plaidoyer en direction de tous
les acteurs.
Au cours des débats, plusieurs pistes de réflexion ont été abordées pour
remédier à la situation. Il s’agit, entre autres, de celles liées au
quantum horaire, à la qualité de certains enseignants et à la nécessité
de développer davantage l’école communautaire.
Pour développer la qualité des enseignements, il a été aussi question de
promouvoir les langues nationales et de veiller sur le suivi-évaluation
des résultats présentés.
MD/AD
4 Commentaires
P
En Juillet, 2012 (19:08 PM)Diourbelois
En Juillet, 2012 (19:22 PM)Personne ne fait le lien avec la pauvrete de cette ville..
Sita
En Juillet, 2012 (07:33 AM)La pauvreté n'a rien à voir avec cela et je te parle en connaissance de cause. j'ai connu une dame qui habitait à Thairoye, elle a quitté l'école en classe de CM2 donc n'a même pas eu son entrée en sixième, elle s'est mariée plutard, a eu deux enfant et son mari a épousé une deuxième femme. cette dernière est une intellectuelle qui travaille ds une grande société et la première ne pouvant plus supporter de rester à la maison est allé voir son oncle qui l'a introduit ds l'enseignement et aujourd'hui elle en est à son 3ème année d'enseignante ds une école à Niakhar. Avec ça comment les élèves peuvent avoir un bon niveau et c'est ça malheureusement le sénégal, l'enseignement est une chose très délicate, encadrer des enfants n'est pas donné à n'importe qui et de nos jours ceux qui enseignent en grande majorité ne le font pas par conviction mais parce qu'ils n'ont rien d'autre à faire, ils se disent qu'ils n'ont pas le choix. De grace, l'état doit revoir le niveau de CERTAINS enseignants qui détruisent le niveau des élèves.
Alpha Barry
En Juillet, 2012 (18:39 PM)Participer à la Discussion