Certains pans de l’enseignement supérieur sénégalais restent alarmants. La preuve par cette révélation du Pr Mbacké Diagne dans un post publié samedi sur sa page Facebook. Dans cette publication, le chercheur au Clad, par ailleurs Inspecteur de l’Education et de la Formation (IGF), invite le chef de l’Etat « à apporter une solution à la fermeture tous azimuts de filières de spécialisations pointues suite au départ à la retraite de nos plus éminents PER de RANG A ».
Un vide non comblé, puisque l’Etat est resté pendant longtemps sans faire de recrutements sur de nouveaux postes d'assistants. Ce qui a pour conséquence la disparition d’un nombre important de filières. « Une trentaine de spécialisations doctorales sont fermées faute de PER DE RANG A et cette saignée ne peut pas être comblée par le recrutement de nouveaux assistants parce qu'ils n'ont pas le grade pour encadrer des Masters et des thèses de doctorat », souligne-t-il.
La conséquence logique, selon lui, est que le Sénégal est en train de perdre sa position de leader qui se permettait même d’exporter ses compétences dans d’autres pays. Seulement, si l’on n’y prend garde, alerte Pr Mbacké Diagne, Dakar risque de se tourner, dans l’avenir, vers l’expertise de pays qu’il a pourtant aidé à mettre en place une formation de troisième cycle. «Aujourd'hui, il (Sénégal) est non seulement rejoint par d'autres pays du CAMES mais va devoir les solliciter pour maintenir certaines formations de niveau doctoral. Ce qui est une honte sur nous », regrette-t-il.
Pour ne pas arriver à cette ‘’honte’’, l’enseignant à l’Ucad propose de relever l’âge de la retraite de 5 ans de plus pour donner aux séniors le temps d’assurer la relève. « Cette décision peut permettre d'avoir d'ici 5 ans des jeunes PER qui arrivent au rang A avant le départ des seniors qui nous restent », conclut Mbaké Diagne qui invite le président Macky Sall à se pencher de manière urgente sur cette question.
Un vide non comblé, puisque l’Etat est resté pendant longtemps sans faire de recrutements sur de nouveaux postes d'assistants. Ce qui a pour conséquence la disparition d’un nombre important de filières. « Une trentaine de spécialisations doctorales sont fermées faute de PER DE RANG A et cette saignée ne peut pas être comblée par le recrutement de nouveaux assistants parce qu'ils n'ont pas le grade pour encadrer des Masters et des thèses de doctorat », souligne-t-il.
La conséquence logique, selon lui, est que le Sénégal est en train de perdre sa position de leader qui se permettait même d’exporter ses compétences dans d’autres pays. Seulement, si l’on n’y prend garde, alerte Pr Mbacké Diagne, Dakar risque de se tourner, dans l’avenir, vers l’expertise de pays qu’il a pourtant aidé à mettre en place une formation de troisième cycle. «Aujourd'hui, il (Sénégal) est non seulement rejoint par d'autres pays du CAMES mais va devoir les solliciter pour maintenir certaines formations de niveau doctoral. Ce qui est une honte sur nous », regrette-t-il.
Pour ne pas arriver à cette ‘’honte’’, l’enseignant à l’Ucad propose de relever l’âge de la retraite de 5 ans de plus pour donner aux séniors le temps d’assurer la relève. « Cette décision peut permettre d'avoir d'ici 5 ans des jeunes PER qui arrivent au rang A avant le départ des seniors qui nous restent », conclut Mbaké Diagne qui invite le président Macky Sall à se pencher de manière urgente sur cette question.
19 Commentaires
Vomme ds ts les secteurs,les seniors st le probleme.Entre retention d'infos,jalousie,beug ex lusivite de la connaissance on en arrive la
Reply_author
En Novembre, 2021 (11:03 AM)Reply_author
En Novembre, 2021 (11:57 AM)je vous mets au défi d'en trouver un seul
Retour Vers Le Néolithique
En Novembre, 2021 (13:56 PM)Losomade
En Novembre, 2021 (10:35 AM)Wîri Wîri Diâri Ndâri .
En Novembre, 2021 (11:38 AM)Wâye wâye, képe kou retraité, nopalikoul té maille sa môromou dômou Adama, mâname halèyi meuna heuye, té am louniouye soutourawô.".Nul n'est indispensable. "Té lépeuye diékh ba mou dess ngoûrou Yalla (S.W.T.).
Vérité
En Novembre, 2021 (10:36 AM)Reply_author
En Novembre, 2021 (12:20 PM)Au debut, c'étaient les prof qui refusaient de former leurs successeurs. et c'était difficile de trouver des gradées.
Aujourd'hui, avec la démultiplication des universités, de jeunes universitaires (assistant et maitre assistant CAMES) qui devaient se consacrer à leurs bonne assise scientifiques se bousculent et se battent pour occuper les postes adminsitratifs (Disons le avec un peu la compicité du SAES). en visant les indemnités de responsables de master, ils créent partout des masters bidon alors qu'il ne sont pas habilité à encadrer. beaucoup d"étudiants inscrit en master ne parviennent pas encadrer alors que les responsables profitent des indeminités. Le MESRI et le SAES doivent veiller ces masters. pour ouvrir un master, il faut faire une étude préalable, sinon chacun fera ce qu'il voudra.
Enfin, il fait savoir arrété sa vie professionnelle et se consacrer à soi. 65 ans est largement suffisant pour aller à la retraite. Le SAES et le MESRI (gouvernement) doivent être intrangisant. tous les retraités doivent quitter et laisser la place aux ayant droit. Bien sur, le recteur THIOUB a donné la voie en demandant à être demis de ses focntions quand la retraite est arrivée. Bien sur tout le monde n'a pas les mêmes valeurs, le gens viennent de famille différentes, c'est à l'Etat d'appliquer les normes établies.
Guiss
En Novembre, 2021 (10:39 AM)Si les seniors avaient formé les jeunes doctorants, le problème ne se poserait pas. Par incompétence ou par calcul, ils ont freiné des 4 fers la formation des jeunes doctorants pour crier aujourd'hui que l'université se meurt. Ceux qui crient, demander leurs le nombres de publications qu'ils ont eu à faire dans leur carrière, pas dans journal of Guédiawaye mais dans les revues internationales sérieuses....
Anonyme
En Novembre, 2021 (10:59 AM)Des assistants sont en poste depuis des décennies et n'ont aucune chance d'être promus professeurs voire accéder à une chaire doctorale.
Citoyen
En Novembre, 2021 (11:24 AM)La honte c'est de n'avoir rien fait pour l'Université pendant plus de 20 ans et de venir quémander pour une misérable "prolongation".
lorqu'il voulait etre prolongé. Maintenant, au tour d'un autre qui a peur de prendre sa retraite
Guimzo
En Novembre, 2021 (12:29 PM)Rabat
En Novembre, 2021 (12:51 PM)l auteur de ce papier a compris que les temps ont changé;
il faut préparer sa retraite, ce quon na pas fait pendant 60 ans, on ne le fera pas en 5 ans. D autre part, une discipline qui n a pas de releve aujourdhui ne doit pas etre important. Meme si on na pas former a dakar ou au sénégal, les senegalais se forment ailleurs; il suffit juste de faire un appel d offre
Guilé De Ndangalma
En Novembre, 2021 (13:17 PM)Elimination de titre de doctorat. Fin d'études: Maitrise et recherches libres. Les encadreurs veulent créer des mythes.
Même la faculté des sciences et techniques doit fixer des objectifs pratiques. Transformations de la matière, etc. je ne parle pas de bouye et dakhar mais de minéraux et matériaux
Autre chose: l'état doit prendre les examens en main. le programme est donne aux profs et étudiants et élèves. L’état donne les sujets (banque de sujets gérée par des profs expérimentés et neutres) sans sortir du programme, sans donner des sujets ni trop faciles ni trop difficiles, mais normales. Par le diplôme supérieur de comptabilité est confisque par les profs, un programme sans difficultés réelles
Sine
En Novembre, 2021 (14:30 PM)Reply_author
En Novembre, 2021 (15:40 PM)Participer à la Discussion