Les effectifs dans l’enseignement supérieur ont fortement progressé entre 2001 et 2010, passant de 27.000 étudiants à 72.000, selon le directeur exécutif du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES), Abdoulaye Diagne.''L’évolution des effectifs dans l’enseignement supérieur a fortement progressé. Nous sommes passés de 27.000 étudiants en 2001 à 72.000 en 2010’’, a dit le professeur Diagne.
Il animait récemment une conférence sur le thème : ‘’Quelle politique de développement de l’enseignement supérieur sénégalais ? Leçons des années 2000 et défis pour la nouvelle décennie’’.La forte progression des effectifs de l’enseignement supérieur est due au ‘’triplement’’ des inscrits au Baccalauréat, entraînant le ‘’triplement’’ du taux de réussite à ce diplôme, a t-il expliqué. Il a par ailleurs indiqué qu’au cours des années 2000, l’effectif des étudiants dans l’enseignement supérieur privé et public est respectivement passé de 28.000 et 95.530 personnes.
''Cette situation a permis une très forte augmentation du taux de scolarisation tertiaire à un rythme supérieur à celui de la plupart des pays africains'', selon le Professeur Diagne. Le directeur exécutif du Consortium pour la recherche économique et sociale a rappelé que ce taux a conduit à la création de nouvelles universités publiques (Ziguinchor, Bambey, Thiès).Les trois quarts des effectifs sont dans les universités publiques avec une part importante pour l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) qui polarise 65% des étudiants dans le Sénégal.''Les nouvelles universités créées n’ont pas eu de modifications sur la carte d’offre publique qui souffre d’un important déficit d’infrastructures.
Celles qui sont en cours de construction tardent à être achevées, faute de ressources financières’’, a souligné Abdoulaye Diagne.Il a fustigé la concertation des infrastructures de l’enseignement public à l’UCAD. ''Ce n’est pas une bonne solution car Dakar étant loin de la banlieue. Il aurait été plus rationnel de construire dans les banlieues d’autres infrastructures que de continuer à le faire à l’UCAD’’, a-t-il soutenu.
5 Commentaires
Volai414
En Août, 2012 (22:54 PM)Si la comparaison est faite par rapport à la population du pays, cela fait à peine 0,6 % d'étudiants dans un pays qui doit se développer, ce qui est fort insuffisant. Maintenant, j'aimerais aussi que l'on nous dise combien de jeunes sénégalais ont préféré s'investir dans la lutte plutôt que dans les études.
Da
En Août, 2012 (23:06 PM)Kestion
En Août, 2012 (23:10 PM)Mooo 100% Mooo
En Août, 2012 (00:43 AM)Broooo
En Août, 2012 (13:08 PM)Participer à la Discussion