La région de Matam, toujours tributaire à un mouvement massif d’enseignants, a enregistré, cette année encore, un total de 411 départs, pour seulement 70 arrivées, soit un déficit cumulé de 574 enseignants.
Sur le registre, ce sont le préscolaire, l’élémentaire (en grande majorité), le moyen secondaire, la formation professionnelle et technique ainsi que les corps de contrôle, qui sont impactés.
Une situation devant laquelle le gouvernement du Sénégal entend apporter des mesures, comme l’annonce le ministre de l'Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy.
Durant un comité régional de développement tenu avec les acteurs, l’autorité en charge de l’Éducation nationale, a déclaré que son département va corriger, dès la rentrée prochaine, la situation de certaines régions du pays comme Matam dont les écoles sont confrontées à un déficit d’enseignants.
En guise de solution, Moustapha Guirassy, a invoqué que par rapport aux recrutements prévus [ministère de l’Éducation nationale], son département va déterminer un quota d’enseignants à Matam, à la hauteur des départs extrêmement élevés enregistrés par la région.
En plus de celles qui ont été prises autour du déficit du personnel enseignant, d’autres mesures ont été annoncées dans le cadre de l’amélioration de l’environnement scolaire des enseignement-apprentissages, qui se distingue avec des écoles sans clôture, des problèmes d’hygiène et un manque de tables bancs et d’équipements scolaires.
« En rapport avec les différents départements ministériels, tels que les Forces armées, qui se sont engagées à accompagner la réhabilitation de certaines écoles, des actions d’envergure seront menées pour doter les structures scolaires d’un environnement adéquat (…) », a assuré le ministre.
Dans le cadre de l’alphabétisation, le ministre a informé de l’application « d’une nouvelle dynamique, visant plus de portée et d’énergie à cette question pour que les acteurs porteurs d’une culture soient investis dans le développement de la nation ».
2 Commentaires
Soigneur De Fous
En Septembre, 2024 (17:09 PM)Karim-usa
En Septembre, 2024 (17:46 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (18:03 PM)Le problème est que dans la région de MATAM, PODOR, TAMBACOUNDA, les politiciens ont reçu à faire croire aux populations de prendre pour enjeux d'autres considération et en faire leurs objectifs que les réalisations d'infrastructures matérialisées et l'amélioration de leurs conditions de vie dans leurs terroirs. De faux et erronés objectifs comme par exemple l'appartenance régionale "il est de chez nous", l'ethnicité, le pouvoir parler leurs dialectes etc etc, ce qui fait que les politiciens une fois élus ne se sentent pas redevables de l'obligation de réaliser des résultats dans le développement pour oser espérer revenir leurs demander encore leurs votes aux prochaines élections. Et c'est comme ça de politiciens à politiciens depuis l'indépendance. Ce qui se résulte aujourd'hui à cette grande disparité entre les régions du pays dans le développement, la grande pauvreté et le manque criant de structures dans la région et malgré que leurs élus ont toujours siégé au sommet de l'état. Des élus de la région qui ont été toujours des gens qui subitement sont devenus riches à la suite avec de grands villas à Dakar, dont les populations attendent de l'aumône quant ils leurs arrivent de revenir par moment dans la région en fesant des va-et-vient autour de leurs maisons et ils ont tous eu ces grandes fortune sans jamais que les populations les leurs connaissent des activités dans le privé.
Dr D
En Septembre, 2024 (18:58 PM)Participer à la Discussion