La décision de l'État du Sénégal de renvoyer la date de la réouverture des classes ne surprend guère le Secrétaire général départemental du Cusems. Diockel Faye, par ailleurs, coordonnateur du G7 insiste sur le fait qu'il avait prévenu que ''depuis toujours l'heure n'était pas à la réouverture des classes''.
''Nous avons saisi toutes les autorités pour leur dire que ce n'est pas l'heure de rouvrir les classes. Ils se sont entêtés. Finalement, ils cherchent des alibis en disant que des enseignants ont été testés positifs à la Covid-19. En réalité, c'est que les conditions qui devraient être réunies pour que les classes puissent être ouvertes ne sont pas réunies'', soutient-il.
Il affirme que même le protocole qui les lie à la tutelle n'est pas respecté.
''La dotation en masque a manqué d'une manière insolente. Aucune dotation n'a été suffisante. A partir de ce moment, l'État se rendant compte que tout ce qu'il avait envie de faire pour que les cours démarrent, il n'a pas pu le faire. Il a été obligé de revenir à de meilleurs sentiments en ne trouvant aucun prétexte, aucun alibi que de dire que des enseignants ont été testés positifs. Même si c'est une réalité, nous savions que ça ne pouvait pas être autrement'', se désole Diockel Faye. Qui estine que la décision devait être prise depuis longtemps.
Car, selon lui : ''tant que la propagation de la maladie est en train de grimper, il serait hasardeux et risqué d'ouvrir l'école''.
''L'école, c'est le lieu où forcément il y aura un regroupement, des contacts. Vous ne pouvez pas enseigner à des élèves dans cette période de crise sanitaire et que psychologiquement les conditions soient réunies. Parce que vous avez peur d'eux, vous ne pouvez pas vous rapprocher'', insiste Diockel Faye.
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