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Education

Retour à une école publique de qualité : L'Organisation des instituteurs répond à Moustapha Guirassy

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Retour à une école publique de qualité : L'Organisation des instituteurs répond à Moustapha Guirassy


Il est essentiel pour le gouvernement  de résoudre certaines  urgences pour garantir une  école stable  avec des enseignants motivés et un environnement scolaire adéquat, conditions sine qua non d’une école de qualité . Il s'agit selon le Secrétariat National de l’Organisation des Instituteurs du Sénégal ( OIS) de s'inscrire dans la nouvelle dynamique de transformation du système éducatif en société éducative. D' ailleurs, Babacar Mbaye Ngaraf, Secrétaire général de l'Ois invite l'État à rendre opérationnels les établissements inondés, pacifier l’espace scolaire par le règlement définitif de la question des enseignants décisionnaires, résorber les abris provisoires de même que les classes spéciales (classes à double flux et classe multigrade, recruter dans le Privé les enseignants titulaires du CAP ou du CEAP pour combler le gap actuel. "L'Etat doit aussi doter les écoles de matériaux conformes aux exigences du curriculum mais, également, partager avec les instituteurs les modalités d’introduction de l’enseignement de l’Anglais à l’école élémentaire" a-t-il ajouté

 Répondant à l’appel du Ministre de l’Education relatif à un retour à une école publique de qualité,  il dira que "cela est un défi majeur à relever:" À l'en croire," l'ambition de retourner  l’école publique à ses lustres d’antan, redorer le blason, n’est pas démesurée, encore moins irréaliste , pour peu que chacun des acteurs (Etat, parents d’élèves, Collectivités Territoriales,  enseignants) joue convenablement sa partition comme si la victoire finale ne dépendait que de son seul engagement".
Pour ces enseignants, il nous faut, nous Sénégalais "faire ce qui est à notre portée avant de solliciter de l’autre, ce qui nous dépasse...". Et de poursuivre 
"Il est important que dans nos quartiers: les ASC,  associations de jeunes , groupements de femmes,  Amicales d’anciens  élèves, bonnes volontés , s’approprient l’école aujourd’hui que les défis d'une éducation de qualité soient une dimension universelle. Il faut que l’Etat, aussi, sans démagogie ,place l’école au cœur de ses priorités."

 Il déplore, tout de même, l’absence des collectivités territoriales dans la prise en charge des difficultés dans certains zones : "Il est inadmissible que des établissements restent inondés et infréquentables jusqu’après l’ouverture des classes ou que des élèves  s’assoient sur des nattes ou ,à même le sol, pour faire cours sous le regard indifférent des autorités. J’en profite pour lancer un cri de détresse aux autorités pour un plan ORSEC (Organisation  Rapide de Secours) en faveur  des  établissements scolaires de certaines localités comme le lycée de Malika Plage, les écoles inondées de Keur Massar, le CEM  Mohamed Tafsir Mignane Sarr de Dialagne (Kaolack),l'école  Chérif Macky Aïdara de Kolda. Dans ces  établissements,  des bactéries,  mouches, larves, insectes et grenouilles disputent les salles de classes avec enseignants et élèves. Ce qui est déplorable. 




3 Commentaires

  1. Auteur

    En Octobre, 2024 (18:59 PM)
    À CHACUN SON DADA



    Et le mien, il s’appelle « École -éducation ». J’ai la faiblesse de croire qu’au Sénégal l’école et l’éducation devraient être la priorité des priorités, celle qui, en formant des citoyens, permettra de répondre, demain, aux autres priorités. Je prétends aussi avoir la lucidité que nous sommes bien loin de mon vœu pieux. J’aurais pu et peut-être du tenter de me faire élire député du peuple des enfants pour servir l’école, mais je n’aime pas être dans la peau d’un politicien. Et puis on peut servir en étant sur d’autres registres.



    Actuellement, il se dit et se fomente quelques desseins touchant justement l’école, notamment par le ministre de l’éducation. Quoi de plus normal que d’entendre un ministre parler de ce qui représente le mieux son ministère !



    Au point où nous en sommes et compte tenu de l’état de délabrement physique et conceptuel de notre École, je prends mon temps et je revisite les fondements : l’éducation et sa place dans la constitution sénégalaise.



    Si vous visiter la Constitution, vous constaterez, comme moi, que la place de l’éducation se résume en six lignes, soit trois articles. Après tout, ce peu de mots peut aussi être un avantage. C’est comme les alphabets, moins ils ont de caractères, plus ils sont puissants. J’en veux pour preuve le langage booléen et la programmation informatique qui n’ont que deux caractères (0 et 1) !



    Ces trois articles sur l’éducation (art 21 , 22 et 23), interrogeons-les ensemble.



    Article 21 : « L’état et les collectivités publiques créent les conditions préalables et les institutions publiques qui garantissent l’éducation des enfants. »



    Croyez-vous que cet article ait été lu et sû par nos gouvernants récents ? Moi pas ! Même les ministres de l’éducation sénégalais (hormis feu Moustapha Sourang) ne semblent pas avoir lu cet article.



    Article 22 : « L’état a le devoir et la charge de l’éducation et de la formation de la jeunesse par des écoles publiques. Tous les enfants, garçons et filles, en tous lieux du territoire national, ont le droit d’accéder à l’école. Les institutions et les communautés religieuses sont également reconnues comme moyens d’éducation. Toutes les institutions nationales, publiques ou privées, ont le devoir d’alphabétiser leurs membres et de participer à l’effort national d’alphabétisation dans l’une des langues nationales. »



    Les deux premières lignes de cet article ont certainement été cachées quand ces messieurs qui nous gouvernent ont daigné lire cet article, surtout quand ils doivent se rendre dans une contrée du Baol.



    Article 23 : « Des écoles privées peuvent être ouvertes avec l’autorisation et sous le contrôle de l’état. »



    Cet article, lui est extrêmement bien assimilé et appliqué. Il faut dire qu’il est facile à comprendre et ça peut rapporter gros à ceux qui, en sabordant le public, se font des c…illes en or par le privé qui entretien quand même la fracture sociale.



    Jusqu’ici, j’ai accusé en disant que le Sénégal n’aimait pas ses enfants en ne m’appuyant que sur mon expérience d’enfant devenu adulte. Maintenant, je le dis sur la base d’une Constitution qui vaut pacte avec ses enfants. J’y rajoute même que le Sénégal ne respecte pas ses enfants. Normal quand on est incapable de respecter ses engagements inscrit dans le marbre constitutionnel.



    Si vous connaissez un candidat à la députation qui veut bien s’occuper de l’éducation au Sénégal, demandez-lui ce qu’il pense de mes états d’âmes. S’il veut me causer, je lui prêts mes oreilles et mon clavier.
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  2. Auteur

    En Octobre, 2024 (19:13 PM)
    LIBEREZ COMMISSAIRE KEITA

    LIBEREZ SUZANNE CAMARA

    La liberté des personnes est sacrée

    On ne joue pas avec la vie des gens

    Le pouvoir appartient à Dieu
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    Auteur

    En Octobre, 2024 (20:00 PM)
    Pour le problème des enseignants décisionnaires je ne pense pas que les autorités vont accepter le point de rétroactivité pour les décisionnaires déjà reclassés Ils s s'accrochent sur ce point qui est sera difficilement applicable par le gouvernement pour des raisons financières Les nouvelles autorités depuis leur installation ont montré de tres bonnes initiatives pour l école sénégalaises et les enseignants

    D autres propositions doivent être faites par les enseignants décisionnaires sinon le temps joue contre eux et le statut ne concerne pas tous
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