Le Secrétaire général national de l’organisation des instituteurs du Sénégal ( OIS), Babacar Mbaye Ngaraf, a évoqué les revendications des syndicats d'enseignants. Selon lui, “l'école sénégalaise a déjà perdu trop de temps ces dernières années en raison des tergiversations de l'État face à des revendications légitimes”. Il exprime l'espoir que, sous la direction actuelle, “des solutions seront apportées sans recours à la grève”. Il souligne par ailleurs, des problèmes persistants tels que le déficit d'enseignants, le manque de moyens conformes au curriculum, l'iniquité envers les élèves des classes spéciales, les abris provisoires, et la situation des autres décisionnaires non pris en compte dans les récents protocoles. C’est pourquoi, il a appelé à des actions réfléchies et équitables de la part de l'État pour assurer la justice sociale et préserver un climat apaisé, tant dans le domaine foncier que dans le secteur éducatif.
Concernant l'annulation de lotissements tels que l'OEGEN, la Nouvelle Ville de Thiès, et la suppression de certaines parties des Plans d'Urbanisme de Détail (PUD) de Guédiawaye et de Malika, M. Mbaye exprime sa préoccupation. Il estime que les mesures prises par le comité ad hoc, censées résoudre les problèmes fonciers, risquent d'aggraver la situation en multipliant les conflits. Il s'interroge sur le silence des notaires, inspecteurs des impôts et avocats membres du comité face à l'annulation de lotissements où des personnes détiennent des droits réels ayant donné lieu à des transactions légales.
Pour les PUD de Guédiawaye et Malika, il exprime déception et inquiétude, malgré sa satisfaction concernant les mesures relatives à la partie océanique. Les propriétaires de parcelles existantes avant le PUD sont désorientés, et les nouveaux attributaires de lots peinent à obtenir les documents nécessaires après de longs mois d'attente. Il souligne que ces mesures pourraient transformer de nombreux impactés en "sans-abris" si des solutions appropriées ne sont pas rapidement mises en place.
S’agissant de la reddition des comptes et Parquet Judiciaire Financier (PJF) M. Mbaye soutient fermement la reddition des comptes, la considérant comme une exigence citoyenne et morale incontournable pour tout dirigeant. Il met en garde contre l'utilisation de cette démarche à des fins de règlement de comptes personnels. Il souligne que la justice doit rester impartiale, rappelant que les individus passent, mais que les institutions demeurent, et que le droit doit être la seule constante guidant les actions judiciaires.
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