Depuis quelques années, des organisations de femmes et de défense des droits des enfants se sont constituées pour dénoncer ce phénomène et venir en aides aux filles victimes.
C’est le cas du centre Kulimaaro, implanté en 2015 pour la prise en charge des femmes en détresse et celles ayant subi des viols dans le conflit casamançais.
On peut noter les fistules obstétricales, les viols suivis de grossesses et les grossesses non désirées synonymes d'un abandon scolaire ou d'un renvoi du domicile familial.
Selon Khadidiatou Rassoul Guèye, chargée des initiatives de Kulimaaro, la création du centre a permis la prise en charge de 219 cas de VBG, dont 41 cas de fistules obstétricales. Au moins 120 filles ont pu bénéficier de la réintégration scolaire après un viol suivi de/ou une grossesse non désirée.
Coordonnatrice du Projet d'amélioration de la santé, du bien-être des femmes et ados dans les régions Sud, Khadidiatou Rassoul Guèye fait savoir que ce travail a pu continuer grâce à l'appui de la coopération canadienne et de l'UNFPA. La coopération canadienne, dont une délégation a visité le centre, s'est réjouie du travail au niveau du centre.
Mahawa Doumbia, Présidente de la Commission justice et droits humains de la Plate-forme des femmes pour la paix en Casamance, affirme que l'appui financier de la coopération canadienne a eu un impact
réel sur la prise en charge de ces femmes et files en détresse depuis 2019.
Et grâce à l'appui de l'UNFPA sur financement des Affaires mondiales canadiennes, le centre Kulimaaro a échappé à une fermeture prématurée.
4 Commentaires
Hé!
En Mars, 2023 (01:38 AM)Bâtards sur bâtards, signe fort de la fin du monde.
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En Mars, 2023 (09:28 AM)Lynx
En Mars, 2023 (06:09 AM)Respect
En Mars, 2023 (08:21 AM)Participer à la Discussion