L’aéroport de Charleroi est en difficulté
financière. Un plan de sauvetage de l’aéroport prévoit la réalisation de sept à
dix millions d’économies. Une concertation sociale a été programmée, mais la
bonne entente ne règne pas vraiment.
Les employés de l’aéroport de Charleroi marquent
des arrêts de travail depuis 13 heures ce lundi. C’est ce qu'indique un
communiqué de presse commun publié par la Centrale Nationale des Employés et
des cadres du secteur privé (CNE) et le Syndicat socialiste des Employés,
Techniciens et Cadres (SETCa). “Il s’agit d’un ultime coup de pression avant de
partir en grève pour dénoncer la dégradation inacceptable des conditions de
travail” préviennent-ils.
Le
personnel employé de l’aéroport carolo se réunit en assemblée pendant ces
arrêts de travail.
Gestion de
la planification
Les
travailleurs dénoncent la gestion désastreuse de la direction au niveau de la
planification. CNE et SETCa dénoncent également la dégradation des conditions
de travail et le manque de crédibilité de l’employeur. La gestion du chômage
est aussi pointée du doigt: utilisation abusive du chômage pour force majeure,
manque de transparence, iniquité dans la répartition du chômage et annonce d’un
futur chômage économique. “Pour couronner le tout, un des directeurs de
l’aéroport a également harcelé un des travailleurs” s’insurgent CNE et
SETCa.
Ils en ont
donc tiré leurs conclusions: “Pour toutes ces raisons, le personnel est
exaspéré et mènera des actions plus conséquentes si la direction de l’aéroport
de Charleroi ne prend pas en compte nos points de vue. La santé des
travailleurs est en danger!”
Début juin,
les syndicats avaient déjà déposé un préavis de grève et d’action à durée
indéterminée. Leur principale revendication était la non levée des avenants de
flexibilité. Mais la gestion du chômage et la détérioration des conditions de
travail, en ce y compris la flexibilité par rapport aux horaires, étaient déjà
une préoccupation.
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