Il ne s'agit pour l'instant que d'un minuscule point lumineux dans le champ des télescopes, mais dans près de huit ans cet astéroïde pourrait éventuellement raser une ville entière, préviennent les astronomes, qui appellent toutefois à ne pas céder à la panique.
- 1,6% de probabilité
Découvert en décembre dernier grâce à un télescope situé au Chili, l'astéroïde 2024 YR4 a aujourd'hui 1,6% de chance de toucher la Terre en 2032, selon la Nasa.
Un risque très bas, mais loin d'être négligeable, selon les experts. Il est en effet "très rare que la probabilité (d'impact) dépasse les 1%", relève auprès de l'AFP Bruce Betts, de l'organisation américaine Planetary Society.
- Anéantir toute une ville
Malgré ce faible risque, une surveillance accrue est de mise. Car s'il venait à toucher la Terre, 2024 YR4, aujourd'hui estimé entre 40 et 100 mètres de large, pourrait causer des dégâts considérables.
"S'il tombait au-dessus de Paris, Londres ou New York, cela anéantirait pratiquement toute la ville et une partie de la région environnante", explique Bruce Betts.
Les dommages pourraient ainsi "s'étendre jusqu'à 50 km du site d'impact", évalue un document du Réseau international d'alerte aux astéroïdes (IAWN) consulté par l'AFP.
"La dernière fois qu'un objet de ce type a heurté la Terre, nous pensons que c'était au début des années 1900 à Toungouska, dans une région isolée de Sibérie", rapporte Andrew Rivkin, astronome à l'université Johns Hopkins.
Et si ce scénario venait à se reproduire, "on s'attendrait à ce que l'astéroïde se brise dans l'atmosphère" en plusieurs morceaux, estime-t-il. Avec un impact potentiellement plus de 500 fois plus puissant que la bombe nucléaire d'Hiroshima.
- Large zone menacée
Malgré toutes ces incertitudes, "si l'astéroïde venait à toucher terre, nous savons où cela serait", poursuit M. Rivkin.
La zone d'impact possible comprend ainsi la partie orientale de l'océan Pacifique, le nord de l'Amérique du Sud, l'océan Atlantique, l'Afrique, la mer d'Arabie et l'Asie du Sud. *Un périmètre qui devrait s'affiner au fil du temps.
Si l'astéroïde venait à tomber en plein océan, la menace pour l'homme serait par exemple minime. Ce serait différent si c'était sur un continent, ou encore près d'une île ou des côtes, un tel impact faisant courir le risque d'un tsunami.
- Des solutions envisagées
Quoi qu'il en soit, si ce risque venait à se confirmer, l'humanité disposerait de suffisamment de temps pour se préparer, estiment les experts interrogés par l'AFP.
Des scientifiques travaillent depuis des années au développement de moyens de défense planétaire, insiste M. Rivkin, qui a lui-même participé à une mission de la Nasa ayant réussi à changer la trajectoire d'un astéroïde inoffensif.
"Je ne vois pas pourquoi cela ne fonctionnerait pas à nouveau", assure-t-il, reconnaissant toutefois que l'emploi de telles mesures, la plupart n'ayant encore jamais été testées dans l'espace, dépendrait du bon vouloir des pays disposant de moyens spatiaux.
Mais à ce stade, "personne ne devrait prendre peur", insiste Kelly Fast, chargée des questions de défense planétaire à la Nasa.
Au contraire, "c'est encourageant de voir que la Nasa et la communauté internationale gardent à l'oeil" des menaces aussi lointaines et minimes, estime-t-elle.
6 Commentaires
Ewortpmgfrnddrydeuuppp
il y a 12 heures (10:45 AM)C'est nous qui sommes en train de foncer vers lui.
On ferait mieux de dévier a temps.
Reply_author
il y a 10 heures (12:26 PM)Suivi personnel, méthode douce selon votre rythme.
CONTACT e-mail : [email protected]
Xeme
il y a 11 heures (11:26 AM)Le mensonge de ses poisons vaccins
Le mensonge du déréglement climatique,
Maintenant le mensonge d'un astéroïde qui va raser une ville entière.
Ils auront toujours besoin de votre peur. C'est par la peur qu'ils vous contrôlent.
NB: Censurer n'enlève rien à la vérité.
Reply_author
il y a 8 heures (14:44 PM)Xeme
il y a 7 heures (15:36 PM)- Le PDG de Moderna vient d'avouer que son laboratoire avait déjà fabriqué 100 000 doses de vaccin covid19 en 2019, des mois avant la "découverte " de la maladie, en Novembre 2019 et son baptême au nom de covid19. Pire, il dit avoir déclaré à ses collaborateurs quand ils eurent les 100 000 doses: "Et si on faisait un milliards de doses, parce qu'il y aura une pandémie prochainement ". Et ils se mirent à fabriquer une grande quantité de doses pour une maladie qui naîtra prochainement et sur laquelle leurs doses seront efficaces. Mais ce ne sont pas des complotistes, ils sont des savants qui lisent l'avenir. Et je rappelle que les sénégalais ont été vaccinés de doses de Moderna, grâce au leadership de Firaouna Sall.
Je rappelle aussi qu'il ne m'est pas permis de vous partager la vidéo où il dit cela. La censure aurait sévi.
- Trump vient de signer un décret demandant au service géographique des USA d'exclure de son vocabulaire. Et c'est fait. Alors, c'est un fou ? Du tout. C'est quelqu'un qui sait que les expressions "changement climatique ", "modification climatique ", "dérèglement climatique ", etc, ne sont que des expressions pour la communication. Mais elles n'ont rien à voir avec la réalité.
NB: Par certains médias, le Sénégal est comme enfermé dans une bulle de faussetés. Et principalement c'est pour couvrir Firaouna Sall, et lui assurer une peinture. Autrement ce serait facile de comprendre que c'est un génocidaire.
Xeme
il y a 7 heures (15:40 PM)Baba
il y a 11 heures (12:05 PM)Tira 18
il y a 10 heures (12:43 PM)Participer à la Discussion