La juge en charge du dossier d'Adel Kermiche estimait que ce dernier "avait pris conscience de ses erreurs". Le parquet avait fait appel de la demande de libération conditionnelle. Il n'a pas été suivi. Adel Kermiche est parvenu à gruger la juge chargée de son dossier de demande de libération conditionnelle. C'est en substance ce que nous apprend Le Monde qui a obtenu les pièces du débat judiciaire opposant les juges d'instruction au parquet de Paris. Pour rappel, Adel Kermiche portait un bracelet électronique depuis mars dernier, suivant des règles strictes.
Parcours chaotique et regrets
Pour rappel, le jeune homme de 19 ans, radicalisé, est mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" en mars 2015 pour avoir tenté de se rendre en Syrie et rejoindre l'Etat Islamique. Placé sous contrôle judiciaire, il est incarcéré en mai (il est arrêté le 13 en Turquie) de la même année suite à une deuxième tentative de départ. S'ensuit une enquête de personnalité, ordonnée par la juge d'instruction en charge de son dossier. Elle débute en octobre 2015, les conclusions tombent en février. Il y est évoqué le parcours chaotique du jeune homme, ses troubles psychologiques, des pratiques religieuses ("je suis un musulman basé sur les valeurs de miséricorde, de bienveillance.
Je ne suis pas un extrêmiste") où il avoue ne prier que deux fois par jour et, enfin, la possibilité par l'intermédiairede ses parents de trouver un emploi comme animateur dans un centre de loisir. Idées suicidaires En prison, il partage la cellule d'un Saoudien et fréquente un jeune français parti dix-huit mois combattre aux côtés de l'EI. Il vit mal son incarcération, exprime des regrets et annonce vouloir "reprendre ma vie, revoir mes amis, me marier".
Des propos qui touchent la juge qui, dans son ordonnance, semble croire en sa capacité de réinsertion, sa prise de conscience; elle souligne ses idées suicidaires en prison et la présence de sa famille pour l'encadrer et l'accompagner. L'idée de le placer sous la surveillance d'un bracelet électronique est par ailleurs motivée par la volonté des parents "de savoir leur fils incarcéré et vivant que libre et en route pour la Syrie". Ce rapport positif ne dissipe pas le scepticisme du parquet de Paris. Il fait appel de l'ordonnance de la juge.
Selon lui, celle-ci est peu convaincante et les contraintes "s'avèrent parfaitement illusoires au vu du contexte du dossier". "Risque important de renouvellement" Le parquet conclut en soulignant le "risque très important de renouvellement des faits en cas de remise en liberté". Le ministère public ne sera pas suivi par la chambre de l'instruction qui accorde en mars 2016 sa mise sous contrôle judiciaire, avec une assignation à résidence sous surveillance électronique.
Il avait le droit de sortir du lundi au vendredi de 8h00 à 12h30, le week end et les jours fériés de 14h00 à 18h00. Il avait interdiction de quitter le département (Seine-Maritime), devait pointer au commissariat une fois par semaine et remettre sa carte d'identité et passeport. Mardi, il a frappé, avec un complice encore non identifié, l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray. Il était 09h43.
5 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2016 (10:38 AM)- SECK
-MBAYE
-WADE
-SONKO
Anonyme
En Juillet, 2016 (10:46 AM)Anonyme
En Juillet, 2016 (11:15 AM)Anonymeguelewar
En Juillet, 2016 (11:18 AM)Alan
En Juillet, 2016 (11:27 AM)ce jeune musulman il n a fait que ce que lui recommande le coran le prophete Mohamed
reveillez chers musulmans
2.191] Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés: l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants. »
Commentons ensemble ce verset. Il demande de les tuer (les mécréants) « où que vous les rencontriez ». Où est la légitime défense ici ? Le verset poursuit en disant « et chassez les d’où il vous ont chassés : l’association est plus grave que le meurtre. »En disant que l’association est plus grave que le meurtre, ce verset condamne à mort les associateurs (car les meurtriers sont punis de mort selon l’islam). Et si un groupe extrémiste décidait aujourd’hui d’attaquer l’Espagne pour récupérer les terres d’où ont été chassés les musulmans au 15ème siècle ? Ce groupe terroriste ne serait –il pas alors en parfaite conformité avec le verset qui dit : « chassez les d’où il vous ont chassés » ? Ensuite, le verset demande de ne pas les combattre près de la mosquée sacrée avant qu’ « ils ne vous y aient combattu ». C’est de la légitime défense ou une façon d’épargner la mosquée des combats pour, peut être, éviter sa destruction ? Ce verset n’est valable qu’aux alentours des mosquées ce qui signifie qu’ailleurs, il est bien permis de combattre les « mécréants » même avant qu’ils ne soient en position de combat.
« 2.193] Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes ».
Ce verset invite bien à combattre les associateurs (idolâtres et autres) même en dehors de toute légitime défense, nous en convenons bien j’espère ? Il demande de combattre ces pauvres animistes jusqu’à ceux qu’ils cessent (leur animisme) .On est d’accord ? Au lieu de les convaincre qu’ils sont dans l’erreur, on les combat ! On ne convainc pas, on CONTRAINT !On est d’accord ?
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