Ils sacrifient leurs huit années de mariage sur l’autel du pouvoir politique. Alvaro Colom, l’actuel président du Guatemala, et son épouse Sandra Torres ont décidé de divorcer pour permettre à la première dame de se présenter à la succession de son mari. « La demande de divorce par consentement mutuel a été présentée le 11 mars », a confirmé Edwin Escobar, le porte-parole de la Cour suprême de justice.
Cette annonce surprenante est intervenue alors que Sandra Torres avait fait part, trois jours auparavant, de son intention de se présenter aux prochaines élections présidentielles. Les opposants avaient alors rappelé que la Constitution guatémaltèque interdit à des parents proches du Président ainsi qu'à des membres de sa famille, dont son épouse, d’être candidat à la présidence de la République. En divorçant, le couple présidentiel contourne ainsi cet empêchement constitutionnel. Dans une interview au journal Prensa Libre, le principal candidat de l'opposition de droite, Otto Perez Molina (Parti des Patriotes), a qualifié cette demande de divorce de « fraude ». C’est la Cour constitutionnelle du Guatemala qui aura le dernier mot.
Durant la présidence de son époux, Sandra Torres a joué un rôle très important, supervisant notamment les programmes d’aide à la pauvreté du gouvernement. Certains observateurs critiques ont même été jusqu’à dire que la première dame du pays, exerçant ainsi en coulisses, avait plus de pouvoir que son époux.
8 Commentaires
Ladyg
En Mars, 2011 (21:18 PM)Papa
En Mars, 2011 (21:23 PM)Mameediarra
En Mars, 2011 (21:38 PM)ce tsunami féminin doit continuer à déferler en amérique latine jusqu'en afrique
la déferlante a commencé avec le chili, l'argentine, suivi du brésil et peut etre bientot le guatemala
bravoo à ces peuples matures
que le sengal suive la voie
Thiokhlé
En Mars, 2011 (21:43 PM)Bof
En Mars, 2011 (22:24 PM)Undefined
En Mars, 2011 (22:55 PM)Ahaaaa
En Mars, 2011 (08:39 AM)Dada
En Mars, 2011 (11:57 AM)Participer à la Discussion