Manuel Valls a déclaré lundi qu'il fallait chercher à comprendre ce qui mène à la radicalisation djihadiste, corrigeant des propos polémiques sur le sujet. Le 25 novembre dernier, deux semaines après les attentats de Paris et Saint-Denis, le chef du gouvernement avait affirmé devant l'Assemblée nationale qu'expliquer de tels actes, c'était "déjà vouloir un peu excuser", une position qui lui avait valu de nombreuses critiques.
Lundi, lors d'une réunion de "L'instance de dialogue avec l'islam de France" au ministère de l'Intérieur, Manuel Valls a expliqué qu'il fallait "d'abord et surtout combattre cette hyper-violence". Mais il a ajouté : "C'est un phénomène complexe et protéiforme, et les sciences sociales ont bien sûr un rôle à jouer pour comprendre, analyser, décortiquer les mécanismes qui font que des individus basculent dans cette forme d'hyper-violence, de négation de l'autre, de nihilisme".
"C'est une idéologie de mort et nous n'avons jamais connu cela à cette échelle, en plus avec cette force liée à un conflit en Syrie et en Irak, la volonté de créer un Etat avec ses attributs", a-t-il ajouté. Manuel Valls a rappelé que plus de 2.000 Français, ou résidents en France "sont très directement concernés par les filières syriennes, irakiennes". "Mais nous savons qu"il y a aujourd'hui des milliers de jeunes, d'individus dans nos quartiers qui sont de près ou de loin séduits par cette radicalisation".
"L'instance de dialogue avec l'islam de France" créée après les attentats de janvier 2015 tenait lundi une deuxième réunion centrée sur la prévention de la radicalisation jihadiste. Cette question préoccupe hautement le gouvernement, mais aussi les responsables musulmans. Les préfets ont été chargés de constituer en France des cellules de déradicalisation liées par conventions à diverses associations. Près de 1.600 jeunes sont actuellement suivis en prévention pour radicalisation, souligne-t-on au ministère de l'Intérieur.
L'instance de dialogue, qui s'était réunie pour la première fois en juin 2015, rassemble près de 150 dirigeants et acteurs de terrain, ainsi que les représentants des pouvoirs publics. Le gouvernement voulait une instance plus large que le seul Conseil français du culte musulman (CFCM) et y a associé imams, aumôniers, théologiens, sociologues et jeunes militants associatifs. (Gérard Bon, édité par Sophie Louet)
7 Commentaires
Osez
En Mars, 2016 (16:42 PM)Manuel valls , je t'aime bien , mais , tu te moques de qui là ? ça se voit que tu as été naturalisé récemment . Pour rappel , les cathares , des chrétiens , qui avaient une autre façon d'interpréter le message de jésus christ , en admettant que c'est Satan qui a crée la terre , et qu'i vaut mieux se suicider ou se laisser mourir , et ne surtout pas faire des enfants , car la matière n'est que souffrance pour l'esprit , un gros piège quoi !Et quelle a été la réplique du royaume de France , à l'époque dirigé par les descendants de jésus christ ( les rois de France ) ? ces derniers n'ont pas essayés de les sauver , mais ils ont brûlé les cathares sur des bûchers ardents , jusqu'à en faire 100000 morts , comparé à 2000 potentiels djihadistes seulement !
Plus proches de notre siècle , en 39-45 , plus de 9 millions de juifs morts dans les camps de concentrations !
Mais manu , tu te moques de nous là !
Remeho
En Mars, 2016 (16:47 PM)Giordano Bruno
En Mars, 2016 (17:02 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (17:33 PM)Et ceux qui ont souffert de 4 siècles d'esclavage, suivi de plus doux le colonialisme rendu plus civilisé avec la mondialisation?
Anonyme
En Mars, 2016 (21:06 PM)Encore Osez
En Mars, 2016 (09:12 AM)A ce rythme là , bientôt on décrochera la médaille d'or au championnat !
Sinon , dites à papa hollande de surveiller ces 2000 sales enfants terribles là , et merci à hollande pour ses mesures pour aider les enfants musulmans en france , à s'en sortir à l'école , et sa bonne maîtrise dans une situation pareille , jamais Hollande n'a stigmatisé les musulmans depuis ces attaques !
triste monde !
Anonyme
En Mars, 2016 (09:39 AM)Participer à la Discussion