Le Parlement indien vient d’officialiser le retrait des trois lois agricoles controversées. Elles avaient poussé des dizaines de milliers de fermiers campent autour de New Delhi pendant un an pour protester contre cette réforme de libéralisation du secteur, par peur que leurs revenus baissent avec l’arrivée des compagnies agroalimentaires. Après cette volte-face, l’opposition sort revigorée et renforce sa pression sur le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi.
Il a fallu quelques minutes seulement aux deux chambres du Parlement pour révoquer les trois lois agricoles qui ont enflammé le pays pendant plus d’un an. La procédure a été expéditive, tout comme lors de l’adoption de ces textes en septembre 2020 : le parti majoritaire avait alors refusé leur examen par une commission parlementaire.
L’opposition approuve ce retrait, mais dénonce la manière peu démocratique de le faire. Rahul Gandhi est député du parti du Congrès : « Ces trois lois ont montré qu'il y avait des forces derrière le Premier ministre et ses décisions, et nous voulions parler de cela au Parlement. Nous voulions aussi discuter d’une loi sur le prix minimum d’achat de denrées agricoles et des 700 fermiers qui sont morts pendant les protestations. Mais nous n’avons pas été autorisés à le faire, et cela révèle à quel point le gouvernement est terrifié à l’idée de parler de tout cela. »
Le gouvernement soutient que, comme l’opposition réclamait le retrait de ces lois, il n’était pas nécessaire d’avoir de discussions.
Beaucoup de fermiers pourraient maintenant quitter les sites de protestation situés autour de New Delhi, mais un important dirigeant syndical appelle à continuer le combat pour obtenir cette loi sur le prix minimum d’achat dans l’agriculture.
Il a fallu quelques minutes seulement aux deux chambres du Parlement pour révoquer les trois lois agricoles qui ont enflammé le pays pendant plus d’un an. La procédure a été expéditive, tout comme lors de l’adoption de ces textes en septembre 2020 : le parti majoritaire avait alors refusé leur examen par une commission parlementaire.
L’opposition approuve ce retrait, mais dénonce la manière peu démocratique de le faire. Rahul Gandhi est député du parti du Congrès : « Ces trois lois ont montré qu'il y avait des forces derrière le Premier ministre et ses décisions, et nous voulions parler de cela au Parlement. Nous voulions aussi discuter d’une loi sur le prix minimum d’achat de denrées agricoles et des 700 fermiers qui sont morts pendant les protestations. Mais nous n’avons pas été autorisés à le faire, et cela révèle à quel point le gouvernement est terrifié à l’idée de parler de tout cela. »
Le gouvernement soutient que, comme l’opposition réclamait le retrait de ces lois, il n’était pas nécessaire d’avoir de discussions.
Beaucoup de fermiers pourraient maintenant quitter les sites de protestation situés autour de New Delhi, mais un important dirigeant syndical appelle à continuer le combat pour obtenir cette loi sur le prix minimum d’achat dans l’agriculture.
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