La Slovaquie avait signalé aux autorités autrichiennes les activités suspectes de Kujtim Fejzulai, l’auteur de l’attentat de Vienne.
"La police slovaque a été informée au cours de l'été que des suspects autrichiens ont tenté d'acheter des munitions en Slovaquie. Ils n'ont cependant pas réussi à conclure l'achat", a écrit sur Facebook la direction de la police de Bratislava, capitale slovaque située à moins d'une heure de route de la frontière autrichienne et de Vienne.
D’où venaient les armes?
L'information a, selon la déclaration publiée sur le réseau social, immédiatement été transmise à la police autrichienne et les armes utilisées le 2 novembre à Vienne, soit une arme de poing et un fusil d'assaut, ne provenaient pas de Slovaquie.
Le ministère de l'Intérieur autrichien n'était pas disponible pour réagir à la déclaration slovaque de mercredi.
Vente d’armes en Slovaquie
Des armes portant des numéros de série slovaques ont été utilisées à plusieurs reprises dans des attentats terroristes et d'autres crimes en Europe. La Slovaquie a cependant renforcé ses lois en 2015 pour empêcher la vente d'armes illégales.
Quatre morts et 23 blessés
Revendiqué par l'EI, l'attaque terroriste survenue lundi soir a fait quatre morts et 23 blessés dans le centre de Vienne. Originaire de Macédoine du Nord, l'assaillant Kujtim Fejzulai, abattu par la police, avait essayé de rejoindre la Syrie avant d'être condamné en 2019 à de la prison en Autriche. Il avait été libéré de manière anticipée.
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