Le gouvernement estonien espère soulager l’armée ukrainienne en envoyant ses soldats occuper des postes à l’arrière du front. Si cela se faisait, ce qui serait une grande première, il ne s’agirait pas de participer aux combats.
L’armée de Kiev a besoin de tous les Ukrainiens en état de combattre, a fortiori depuis que la Russie a déclenché une nouvelle offensive dans le nord du pays, en direction de Kharkiv. Le gouvernement estonien envisage de l’aider en envoyant ses soldats relever les troupes de Kiev en charge de l’arrière, comme le ravitaillement. Une manière de “soulager” indirectement les Ukrainiens.
Des rôles de soutien
Les soldats estoniens, probablement des volontaires, reprendraient donc les rôles logistiques de l’armée ukrainienne, mais aussi des postes dans les centres d’entrainement, ou encore dans les services sanitaires. Ils ne devraient pas combattre, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne s’exposeraient pas à recevoir des coups - intentionnels ou non - lors de frappes russes.
Les soldats estoniens, probablement des volontaires, reprendraient donc les rôles logistiques de l’armée ukrainienne, mais aussi des postes dans les centres d’entrainement, ou encore dans les services sanitaires. Ils ne devraient pas combattre, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne s’exposeraient pas à recevoir des coups - intentionnels ou non - lors de frappes russes.
Madis Roll, le conseiller à la sécurité nationale du président estonien Alar Karis, préférerait qu’une telle mission soit menée en collaboration avec l’OTAN, “pour montrer une force et une détermination combinées plus larges.” Mais il n’exclut pas que cette initiative se fasse au sein d’une coalition plus réduite de pays qui soutiennent l'effort de guerre ukrainien.
Une question taboue au sein de l’OTAN
“Des discussions sont en cours” a évoqué le conseiller à la sécurité, cité par Breaking Defense. “Nous devons envisager toutes les possibilités. Nous ne devrions pas avoir l’esprit limité quant à ce que nous pouvons faire.” Il estime également qu’il n’était “pas impensable” que des pays de l’OTAN opposés à ce genre de déploiement change d’avis à l’avenir, relève le média spécialisé dans l’observation des conflits.
La présence de conseillers de l’OTAN à Kiev est un secret de Polichinelle, mais jusqu’à présent, aucun pays n’a osé envoyer officiellement des soldats en mission, même loin des combats. L’Allemagne et les États-Unis ont notamment rejeté catégoriquement l’idée d’envoyer des troupes. Le président Emmanuel Macron a fait quelques déclarations en ce sens, tout en finissant toujours par se rétracter. Mais la Première ministre lituanienne Ingrida Šimonyt? s’est dite ouverte à l’envoi de troupes de son pays en Ukraine pour contribuer à l’entraînement de celles de Kiev. Pour l’heure, le pouvoir exécutif estonien compare ses options.
“Des discussions sont en cours” a évoqué le conseiller à la sécurité, cité par Breaking Defense. “Nous devons envisager toutes les possibilités. Nous ne devrions pas avoir l’esprit limité quant à ce que nous pouvons faire.” Il estime également qu’il n’était “pas impensable” que des pays de l’OTAN opposés à ce genre de déploiement change d’avis à l’avenir, relève le média spécialisé dans l’observation des conflits.
La présence de conseillers de l’OTAN à Kiev est un secret de Polichinelle, mais jusqu’à présent, aucun pays n’a osé envoyer officiellement des soldats en mission, même loin des combats. L’Allemagne et les États-Unis ont notamment rejeté catégoriquement l’idée d’envoyer des troupes. Le président Emmanuel Macron a fait quelques déclarations en ce sens, tout en finissant toujours par se rétracter. Mais la Première ministre lituanienne Ingrida Šimonyt? s’est dite ouverte à l’envoi de troupes de son pays en Ukraine pour contribuer à l’entraînement de celles de Kiev. Pour l’heure, le pouvoir exécutif estonien compare ses options.
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