La famille de la jeune femme grièvement brûlée dans l'incendie volontaire d'un autobus à Marseille assure n'éprouver aucune haine, aucune colère envers les auteurs de l'agression.
"La famille n'a ni colère, ni haine, ni rancoeur", a déclaré Ousmane Diagana, cousin de la victime, Mama Galledou, et porte-parole de la famille.
"Nous avons foncièrement confiance dans la justice française. Il faut la laisser faire son travail. Nous ne sommes pas dans la polémique, le drame doit rester familial", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
L'état de santé de la jeune femme de 26 ans suit une "évolution plutôt positive" et toute la famille a été touchée par les multiples gestes de solidarité, a-t-il dit.
Mama Galledou, qui est sous respiration artificielle à l'hôpital de la Conception, a été brûlée sur 60% du corps.
Dans le cadre de l'enquête sur l'incendie, survenu dans une cité des quartiers nord de la ville samedi dernier, un nouveau mineur a été interpellé vendredi, non loin du lieu du drame.
Les policiers sont intervenus au domicile familial de l'adolescent, dans la cité de la Renaude. De source proche de l'enquête, on rapporte qu'il existe de "fortes présomptions" sur le "rôle actif" qu'il aurait pu jouer dans l'incendie.
Cette interpellation est intervenue au lendemain de la mise en examen et du placement sous dépôt de quatre mineurs, âgés de 15 à 17 ans, pour leur participation présumée à cet incendie.
Ils ont été notamment mis en examen pour "incendie volontaire ayant entraîné une infirmité ou une mutilation permanente", un chef passible de 30 ans de prison.
Un autre mineur, qui a été entendu en qualité de témoin assisté, a été remis en liberté.
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