Prévue initialement ce dimanche, l'élection présidentielle a finalement été reportée, comme le réclame l’opposition depuis des semaines. Tard dans la soirée, l’homme fort du pays et chef du parti au pouvoir, Droit et Justice, s’est entendu avec un de ses alliés au Parlement, pour repousser le scrutin cet été, a priori en juillet ou en août.
Depuis des jours, beaucoup de scénarios étaient envisagés. Etat de catastrophe naturelle décrété, avec report automatique de l’élection. Même une démission du président actuel, Andrzej Duda, pour ajourner la présidentielle. C’est finalement un accord politique, révélé dans la nuit de mercredi à jeudi, qui met fin à ce très long suspense.
Les deux, Jaroslaw Kaczynski et Gowin, se sont entendus pour une élection par correspondance, reportée cet été. Le premier, chef du parti Droit et Justice, sauve sa majorité en cédant au second, qui souhaitait un ajournement du scrutin.
Les députés de Gowin étaient indispensables pour approuver le projet de loi instaurant une élection par correspondance. Si l’élection n’était pas reportée, ils allaient le rejeter et donc créer une grave crise au sein de la majorité. Contraint et forcé, Jaroslaw Kaczynski a accepté d’ajourner le scrutin.
Il ne devrait pas avoir lieu avant le mois de juillet. Au plus tard le 6 août, soit le jour où se termine le mandat du chef de l’État actuel, Andrzej Duda. Dans les rangs du parti au pouvoir, on pencherait pour le 12 juillet. C’est la présidente de la chambre basse qui décidera de la date.
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