Le ministère libanais de la Santé a annoncé dimanche que 51 personnes avaient été tuées la veille et 174 blessées dans des frappes israéliennes sur le pays.
Selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels, plus de 1.300 personnes ont été tuées au Liban depuis que le Hezbollah pro-iranien et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre.
Parmi les morts samedi, au moins 16 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne visant Maaysara, un village chiite d'une région montagneuse à majorité chrétienne au nord de Beyrouth, selon le ministère.
Six autres personnes ont été tuées en dehors des zones habituellement considérées comme des bastions du Hezbollah, dont deux à Deir Billa, l'agence de presse nationale Ani ayant fait état d'une autre frappe israélienne "sur une maison où se trouvaient des déplacés du sud".
Par ailleurs, le ministère de la Santé a recensé 10 morts dans la région de Nabatiyeh, où le marché de la grande ville éponyme, à une dizaine de kilomètres de la frontière avec Israël, a été visé samedi soir par une frappe israélienne, selon l'Ani.
L'armée israélienne avait récemment appelé les habitants de 25 localités, dont Nabatiyeh, qui compte plusieurs hôpitaux et administrations régionales, à partir vers le nord, alors qu'elle accentuait ses frappes et débutait ses incursions terrestres dans le sud du Liban.
Depuis un an, Israël et le Hezbollah échangent des tirs transfrontaliers qui ont tourné il y a trois semaines à la guerre ouverte avec une campagne de bombardements israéliens massifs à travers le pays et des incursions terrestres dans le sud du Liban.
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