WASHINGTON (AP) — Le vieux satellite américain UARS, hors d'usage et à la dérive, est retombé sur la Terre dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé la NASA, sans pouvoir cependant le localiser exactement... D'après l'Agence spatiale américaine, il est entré dans l'atmosphère au-dessus du nord de l'océan Pacifique et ne semblerait pas avoir fait de victimes ou de dégâts.
Ce satellite avait été lancé par la navette spatiale en 1991 pour l'étude de la haute atmosphère et de la couche d'ozone. Il a été mis hors service en décembre 2005, après avoir accompli sa mission et épuisé tout le carburant lui permettant, grâce à des propulseurs d'appoint, de conserver la même orbite. Sous peine, selon les lois de la gravité, de se rapprocher lentement mais inexorablement de la Terre et d'y retomber.Il ne s'agissait pas d'une descente contrôlée et la trajectoire du gros satellite de quelque six tonnes et 11 mètres de long était imprévisible.En définitive, selon la NASA et le centre des opérations spatiales de l'US Air Force, il est retombé sur Terre entre 23h23 vendredi et 1h09 samedi heure de New York (entre 3h23 et 5h09 GMT), après avoir entamé sa rentrée dans l'atmosphère au-dessus du Pacifique-Nord.
La NASA dit "ne pas être au courant d'informations faisant état de personnes blessées ou de dégâts matériels".La plus grande partie du satellite s'est désintégrée sous l'effet de la chaleur intense provoquée par le frottement des couches denses de l'atmosphère. Seuls une trentaine de débris, avec un poids estimé de 135 kilos pour le plus gros, devaient en réchapper et s'éparpiller sur une distance d'environ 800km, selon les prévisions de l'Agence spatiale américaine.La NASA admet ne pas savoir "avec certitude" où et quand exactement les débris sont retombés.
L'agence spatiale a toutefois jugé "extrêmement faibles" les risques de voir les débris du satellite retomber sur quelqu'un et n'a pas reçu d'informations faisant état de victimes ou de dégâts, selon un porte-parole, Steve Cole.L'UARS est le plus gros satellite à regagner la Terre de façon non contrôlée depuis le laboratoire spatial Skylab de 75 tonnes et le satellite Pegasus de plus de 10 tonnes en 1979.
La station orbitale Mir, 135 tonnes, avait de son côté pilotée à distance de façon à plonger dans le Pacifique, en 2001.Chaque jour, des débris de taille diverses rentrent dans l'atmosphère, note la NASA, finissant leur course le plus souvent dans les océans ou régions inhabitées qui représentent la plus grande partie de la surface terrestre.Les débris spatiaux (étages de lanceurs, vieux satellites, résidus de carburants solides, outils lâchés par inadvertance, fragments de métaux ou de peinture, etc.) constituent un problème croissant, transformant l'orbite basse de la Terre, en dessous de 2.000km, en véritable poubelle.Selon la NASA, on estime à environ 500.000 le nombre d'objets d'un diamètre de un à dix centimètres.
Plus de 22.000 débris, d'un diamètre supérieur à 10cm, sont sous surveillance constante. Voyageant dans l'espace à quelque 28.000km/h, ils risquent en effet de faire d'énormes dégâts en cas de collision avec la Station spatiale internationale.Les occupants de l'ISS, d'ailleurs, ont déjà reçu à plusieurs reprises par le passé l'ordre de gagner par précaution leurs capsules Soyouz de secours, en raison du passage d'un débris spatial à quelques dizaines de mètres de la station. APS
5 Commentaires
Bayeli
En Septembre, 2011 (09:41 AM)Lii Rek Leu
En Septembre, 2011 (13:22 PM)Mais bii mom PC leu, kéne dou commenter. Lii motakh Maths ak PC nékhma, dou beuri wakh.
Maths ak PC mom dou wakh, dieuf-leu.
Lol
En Septembre, 2011 (16:49 PM)Dee
En Septembre, 2011 (19:27 PM)Salam002
En Septembre, 2011 (08:09 AM)Participer à la Discussion