Washington a menacé jeudi 12 mars les milices pro-iraniennes de mesures de rétorsion après la mort de deux militaires américains dans une attaque à la roquette sur une base de la coalition internationale en Irak. Deux Américains et un Britannique ont été tués mercredi dans une attaque contre une base en Irak et, quelques heures plus tard, au moins 26 combattants irakiens ont été tués dans un raid.
Une base proche de Bagdad a été visée ce mercredi 11 mars par une salve de roquettes. Selon la coalition anti-jihadiste commandée par les États-Unis, un soldat américain, un soldat britannique et un employé civil américain ont été tués et 12 autres personnes blessées.
L'attaque n'a pas été revendiquée, mais à chaque fois que de tels évènements se produisent, Washington les attribue aux milices chiites irakiennes. Cette nébuleuse de groupes paramilitaires plus ou moins proches de Téhéran rassemblés sous la bannière du Hachd al-Chaabi (la mobilisation populaire).
Dans les heures qui ont suivi l'attaque de la base occidentale, 26 de ces combattants pro-iraniens ont été tués dans une série de raids à la frontière irako-syrienne. La coalition anti-jihadiste n'a pas revendiqué l'opération, mais selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme c'est bien la coalition commandée par les États-Unis qui a frappé.
Ce cycle d'attaques et de représailles dure depuis octobre dernier, sur fond d'hostilité entre Washington et Téhéran. En janvier, un raid américain près de l'aéroport de Bagdad a coûté la vie au général iranien Qassem Soleimani et à l'un des principaux chefs paramilitaires irakiens.
Vers 1h30 du matin le 8 janvier, j’ai vu ce qui ressemblait à une météore, une étoile filante qui venait tout droit du ciel. Quand ça a frappé ici et que ça a explosé, ça a crée une masse d’énergie si puissante autour que tout le reste a explosé.
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