L’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme, le Sénégalais Lamine Diack, a été condamné, hier, à quatre ans de prison, dont deux ans ferme.
L'appel interjeté par ses avocats le sauve d'un emprisonnement.
Si ces derniers n'avaient pas fait appel, il allait être arrêté pour purger sa peine, confie un procureur de la République à L'Observateur.
En clair, Diack père n'ira pas en prison, mais restera en résidence surveillée.
Selon les informations du journal, dans le régime des prisons, la résidence surveillée n'est pas une détention.
Ainsi, si la peine de 4 ans dont 2 ans ferme est maintenue, Lamine Diack va purger tous les 2 ans parce qu'il n'a jamais été détenu.
En France, les problèmes d'exécution des peines ne se posent pas comme au Sénégal.
Après la condamnation, le juge décide sur le siège de décerner un mandat de dépôt au prévenu qui n'est pas en détention contrairement au Sénégal.
S'il ne le fait pas, il appartient au procureur de le faire.
Pour rappel, Lamine Diack est assigné à résidence à Paris depuis novembre 2015.
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