C’était réclamé par des membres de la société civile, entre autres. C’est finalement ce mercredi 3 mars qu’elles ont respiré l’air de la liberté.
En effet, les 17 "Linguères" d’Ousmane Sonko, leader du Pastef/Les patriotes, qui ont été arrêtées vendredi dernier par des forces de sécurité et de défense, ont finalement regagné leur domicile.
Toutefois, il faut noter que deux informations judiciaires ont été demandées au doyen des juges. Lequel est chargé de se pencher dessus demain jeudi 4 mars. La première (appel à l’insurrection et participation à un mouvement insurrectionnel) concerne Bada Ndiaye (président de la commission d’organisation du Pastef-Touba) et Mame Dame Lô (coordonnateur des jeunes du Pastef-Touba). La seconde (association de malfaiteurs, tentative d’incendie volontaire, tentative de trouble à l’ordre public), quant à elle, cible Amadou Sow (coordonnateur du Frapp Ucad) ainsi qu’Amadou Oury Barry (coordonnateur du Frapp Koumpentoum/Koungheul).
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