Fara Ndiaye Tall et Cheikh Mbacké Thiam sont libres comme l’air. Le premier est le directeur général de Mina Hôtel. Le second, «gérant et agissant d’ordre et pour le compte» de la même société. Ils ont fait face au juge du premier cabinet dans le cadre de l’affaire d’escroquerie aux derniers publics présumée portant sur 4,2 milliards au préjudice de la Sicap.
D’après Libération de ce vendredi, le magistrat les a inculpés avant de les... libérer. Ils n’ont même pas été placés sous contrôle judiciaire malgré la gravit des charges qui pèsent sur eux.
Le journal rappelle que Fara Ndiaye Tall et Cheikh Mbacké Thiam ont été arrêtés suite à une plainte avec constitution de partie civile de la Sicap. Le parquet avait ouvert, en septembre 2021, une information judiciaire.
L’objet de la plainte remonte à mars 2015. La Sicap avait conclu avec Mina Hôtel une convention de cession d’un terrain 70 hectares contre 4,2 milliards de francs CFA. La société immobilière, détenue à 90% par l’Etat du Sénégal, avait versé l’intégralité du montant convenu, sans passer par un notaire.
Il revenait à Fara Ndiaye Tall, d’après le journal, de faire un tour devant la Société civile professionnelle de notaires pour procéder à la signature de l’acte de vente. Ce qui ne fut pas fait. Malgré plusieurs relances.
Libération rapporte que, par lettre en date du 10 septembre, le cabinet de notaires concerné informe la Sicap de la non-régularisation de l’opération. Mais, rien ne bouge.
La même source indique que la société immobilière apprend plus tard que le droit au bail, qui devait être régularisé chez le notaire, a fait l’objet d’une «dation en paiement pour extinction de créance d’autrui par Cheikh Mbacké Thiam pour le compte de Mina Hôtel au profit de la Banque régionale des marchés (BRM)». L’Etat de droits réels du terrain en question, daté du 14 janvier 2021, confirme la mutation au profit de la banque du droit au bail.
Entre-temps, la Sicap avait occupé le site, après avoir dédommagé les occupants. Y avait effectué des travaux de terrassement avant de vendre une partie à des particuliers et de libérer 10 hectares pour le programme «100 000 logements».
D’après Libération de ce vendredi, le magistrat les a inculpés avant de les... libérer. Ils n’ont même pas été placés sous contrôle judiciaire malgré la gravit des charges qui pèsent sur eux.
Le journal rappelle que Fara Ndiaye Tall et Cheikh Mbacké Thiam ont été arrêtés suite à une plainte avec constitution de partie civile de la Sicap. Le parquet avait ouvert, en septembre 2021, une information judiciaire.
L’objet de la plainte remonte à mars 2015. La Sicap avait conclu avec Mina Hôtel une convention de cession d’un terrain 70 hectares contre 4,2 milliards de francs CFA. La société immobilière, détenue à 90% par l’Etat du Sénégal, avait versé l’intégralité du montant convenu, sans passer par un notaire.
Il revenait à Fara Ndiaye Tall, d’après le journal, de faire un tour devant la Société civile professionnelle de notaires pour procéder à la signature de l’acte de vente. Ce qui ne fut pas fait. Malgré plusieurs relances.
Libération rapporte que, par lettre en date du 10 septembre, le cabinet de notaires concerné informe la Sicap de la non-régularisation de l’opération. Mais, rien ne bouge.
La même source indique que la société immobilière apprend plus tard que le droit au bail, qui devait être régularisé chez le notaire, a fait l’objet d’une «dation en paiement pour extinction de créance d’autrui par Cheikh Mbacké Thiam pour le compte de Mina Hôtel au profit de la Banque régionale des marchés (BRM)». L’Etat de droits réels du terrain en question, daté du 14 janvier 2021, confirme la mutation au profit de la banque du droit au bail.
Entre-temps, la Sicap avait occupé le site, après avoir dédommagé les occupants. Y avait effectué des travaux de terrassement avant de vendre une partie à des particuliers et de libérer 10 hectares pour le programme «100 000 logements».
4 Commentaires
Zazou
En Juillet, 2022 (10:43 AM)Arrêtez de vous goutre de notre gueule,les responsables de la sicap,sont fautifs et responsables,et doivent être sanctionnés en conséquence.
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