La liberté provisoire introduite par Mes Ciré Clédor Ly et Cie n’a pas reçu un avis favorable. Pourtant, le maître des poursuites ne s’y est pas opposé. Par ailleurs, c’est le juge qui a décidé de garder Dame Amar et Cie dans les liens de la prévention en attendant la tenue du procès prévu au mercredi 13 janvier prochain. Ce qui n’a pas plu aux avocats de la défense. Ces derniers ont argumenté leur requête.
A les en croire, leurs clients devaient sortir de prison depuis longtemps puisqu’ils ont été arrêtés pour des faits qui relèvent de la compétence du tribunal des flagrants délits. Me Ousmane Diagne de soutenir que les prévenus ne sont pas poursuivis pour des faits de crime ou assassinat. « On leur reproche de n’avoir pas assisté Hiba Thiam et depuis 9 mois ils sont en détention », signale-t-il.
Pour sa part, Me Ly a indiqué que même si Dame Amar et Cie sont jugés, ils ne seront pas condamnés au-delà de 3 mois ferme.
De son côté, le parquet dira : « je ne vois pas d’inconvénient à ce que l’ensemble des jeunes soient en liberté. Ils ont suffisamment de garanties de représentation en justice et on peut leur accorder la liberté provisoire ». Mais, pour le président de la 3ème Chambre correctionnelle de Dakar, « le trouble à l’ordre public causé par la mort de Hiba Thiam ne s’est pas toujours estompé ».
Dame Amar, Ndiogou Bassel, Pape Diadia Tall, Jacqueline Fatima Rical dite Choupette et Aliya Bakhour et Cie sont poursuivis pour association de malfaiteurs, usage de drogue, non-assistance à une personne en danger et violation du couvre-feu. Les deux autres Amadou Niane et Louty Ba sont mis en liberté provisoire.
Le policier Lamine Diédhiou doit répondre pour les faits de corruption et complicité de violation du couvre-feu.
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