La forte pollution aux particules, qui a débuté jeudi, pourrait se poursuivre jusqu'au dimanche 1er mars, indique le Centre de gestion de la qualité de l'air du ministère de l'Environnement et du Développement durable.
''Cette dégradation de la qualité de l'air est due à un nuage de poussière en provenance du Sahara qui affecte en ce moment tout le pays’’, indique la même source, dans un communiqué reçu vendredi à l’APS.
Les concentrations moyennes journalières de particules à diamètre inférieur à 10 microns (PM10) ont atteint ‘’850 microgrammes par mètre cube dans la journée du 27 février, dépassant ainsi trois fois la valeur limite fixée par la norme sénégalaise (260 microgrammes par mètre cube)’’.
Le Centre de gestion de la qualité de l'air prévient que l’exposition des populations à ces fortes concentrations de particules (PM10 et PM2.5) dans l’air, ‘’déclenche des crises d’asthmes et des maladies respiratoires chez les personnes sensibles’’.
La structure recommande de ‘’respecter scrupuleusement tout traitement médical en cours ou l'adapter sur avis médical’’, la consultation d’ un médecin ‘’en cas d'aggravation ou d'apparition de tout symptôme évocateur (toux, gêne respiratoire, irritation de la gorge ou des yeux)’’.
Il faut aussi ‘’éviter toute activité physique ou sportive intense (notamment compétition) augmentant de façon importante le volume d'air et de polluants inhalés’’ et veiller à ‘’ne pas aggraver les effets de cette pollution par d'autres facteurs irritants des voies respiratoires, tels que l'usage de solvants et surtout la fumée de tabac’’.
Il est également recommandé aux enfants et aux personnes âgées d’éviter ‘’de s'exposer longuement à l'air extérieur pendant la période’’.
OID/AD
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Diop
En Février, 2015 (12:08 PM)Participer à la Discussion